Les enseignants exigent la livraison rapide des ordinateurs portables promis

Maria

Les enseignants exigent la livraison rapide des ordinateurs portables promis

Un groupe d’enseignants lésés, organisé sous la bannière de la « One Teacher One Laptop Association », a exprimé son mécontentement envers le gouvernement ghanéen face au retard dans la livraison des ordinateurs portables qui leur avaient été promis.

L’initiative a été lancée dans le but de fournir à chaque enseignant un ordinateur portable pour améliorer l’enseignement et l’apprentissage.

Dans une interview avec M. Effah Kwaku Tabiri, le secrétaire de l’association, par High Radio, basée à Bechem, il a révélé que les enseignants n’avaient jamais été consultés sur l’initiative, mais que leur argent avait été déduit pour les ordinateurs portables dont ils ne voulaient même pas. Au départ, ils ont été informés que le coût total de l’ordinateur portable était de 1 831,47 GHc, le gouvernement couvrant 70 % des dépenses tandis que les enseignants devaient payer les 30 % restants.

M. Tabiri a souligné qu’un montant important, GHc 509 ou plus, a été déduit de leur allocation de développement professionnel en 2021.

Malgré cela, une grande majorité d’enseignants attendent toujours la livraison de leurs ordinateurs portables, même après deux ans. Frustrés par l’absence de progrès, les enseignants ont demandé l’aide des syndicats d’enseignants, mais jusqu’à présent, aucune solution n’a été trouvée.

Ils informent maintenant le gouvernement ghanéen qu’il doit honorer sa promesse ou faire face à leur forte opposition dans un proche avenir. En outre, M. Tabiri a exprimé ses inquiétudes concernant la politique « un enseignant, un ordinateur portable », la considérant comme un moyen pour les autorités de se livrer à la corruption et à la mauvaise gestion.

Il a affirmé que presque tous les ordinateurs portables distribués avaient développé de nombreux défauts, exacerbant encore les frustrations des enseignants.

Dans le cas où les ordinateurs portables promis ne seraient pas livrés dans les délais, les enseignants envisagent d’intenter une action en justice et d’exiger le remboursement de leurs fonds déduits, ainsi que des intérêts, invoquant une rupture de contrat.

Les retards et l’insatisfaction entourant l’initiative « un enseignant, un ordinateur portable » soulignent le besoin urgent d’une mise en œuvre transparente et efficace des politiques éducatives, garantissant que les enseignants reçoivent les outils nécessaires pour soutenir leur effort d’enseignement.