Les candidats à la présidentielle aux prochaines élections générales au Ghana se sont engagés à assurer la paix tout au long du processus électoral en signant un accord de paix jeudi soir à Accra.
vice-président Mahamudu Bawumiaancien président John Dramani Mahamaet les dirigeants des petits partis politiques ont tous signé l’accord, qui appelle à un environnement électoral pacifique avant, pendant et après le scrutin.
Bawumia, représentant le jugement Nouveau Parti Patriotique (NPP)a souligné l’importance de la responsabilité collective dans la sauvegarde de la paix du pays. « Nous devons tous assumer la responsabilité d’assurer la paix et l’harmonie, et j’espère que nous sortirons plus forts de cette élection et que toutes les parties défendront la paix et la stabilité du Ghana », a déclaré Bawumia. Il a également exprimé son engagement à collaborer avec toutes les institutions et parties prenantes concernées pour garantir des élections libres, équitables et transparentes.
L’ancien président Mahama, représentant le Congrès national démocratique (NDC)a fait écho aux sentiments de Bawumia, mais a averti que la véritable paix ne serait réalisable que grâce à la sincérité et à la confiance. « Il est louable de s’engager en faveur de la paix et de réciter de belles platitudes. Mais tous les efforts visant à construire la paix avant, pendant et après les élections de 2024 seraient vains s’ils étaient minés par la méfiance et le manque de sincérité », a déclaré Mahama.
Jean Mensaprésident du Commission électorale (CE) du Ghana, a également pris la parole lors de l’événement, réaffirmant l’engagement de la commission à garantir la transparence du processus électoral. « En fin de compte, lorsque la CE proclamera les résultats, le Ghana devrait rester un modèle de démocratie en Afrique. Nous avons chacun un rôle à jouer pour garantir que cela se produise », a ajouté Mensa.
L’accord de paix constitue un engagement public de la part de toutes les parties concernées à maintenir l’intégrité des prochaines élections, prévues pour 7 décembre 2024lorsque les Ghanéens éliront un nouveau président et 276 députés. Cette décision vise à renforcer la réputation de longue date du pays en matière de processus démocratiques pacifiques, dans un contexte de tension politique accrue à l’approche du vote.