L’OUTA a accusé le ministre Nzimande et le SACP – dont Nzimande est le président national – d’exiger des pots-de-vin aux prestataires de services du NSFAS.
Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Science et de l’Innovation, Blade Nzimande, s’adresse aux médias à Pretoria le 8 mars 2021 sur les discussions sur le financement des futurs étudiants pour l’année universitaire 2021. Photo : GCIS
JOHANNESBOURG – De nouveaux appels ont été lancés pour que le ministre de l’Enseignement supérieur, Blade Nzimande, soit limogé.
Son parti, le Parti communiste sud-africain (SACP), a profité de la commémoration du 29e anniversaire de la mort de Joe Slovo pour nier toute implication dans la corruption du Programme national d’aide financière aux étudiants (NSFAS).
S’exprimant samedi à Soweto – où le parti a marqué l’anniversaire de la mort de son ancien secrétaire général, le secrétaire général Solly Mapaila a déclaré qu’il était inacceptable que quiconque coopte le nom du SACP dans ses commérages et ses manigances.
L’Organisation de lutte contre les abus fiscaux (OUTA) a accusé le ministre et le SACP – dont Nzimande est le président national – d’exiger des pots-de-vin aux prestataires de services du NSFAS.
Le SACP a déclaré que le groupe de pression avait diffusé ces allégations sans entendre l’autre version de l’histoire, insistant sur le fait qu’il n’avait jamais contacté qui que ce soit pour obtenir un financement.
Pendant ce temps, les appels à la démission ou au licenciement de Nzimande se multiplient.
Ces propos ont été repris par l’Union sud-africaine des étudiants, l’Alliance démocratique, ainsi que par un groupe appelé Forum des militants et des citoyens.
Le porte-parole du forum, Dennis Bloem, a déclaré que Nzimande était toujours mêlé à des allégations de corruption.
«Son nom reviendra à jamais, le pays ne peut pas se permettre de laisser ce ministre dans une position aussi cruciale, avec un nuage noir au-dessus de sa tête. Son intégrité est remise en question.