JOHANNESBOURG – L’enquêteur principal du procès Senzo Meyiwa a nié avoir forcé l’un des accusés à signer des aveux préparés à l’avance, affirmant qu’il ne pouvait pas connaître les détails qu’il avait donnés.

Le brigadier Bongani Gininda a commencé cette semaine son témoignage très attendu, clôturant le dossier de l’État.

Jusqu’à présent, il a expliqué au tribunal comment la police en est venue à arrêter les deux premiers accusés.

Cinq hommes sont jugés pour le meurtre du footballeur en 2014.

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Gininda a nié avoir préparé des aveux et avoir forcé Muzi Sibiya à les signer, comme il le prétend. Il a souligné tous les détails qui auraient été donnés par Sibiya, affirmant qu’il était impossible que la police ait pu les connaître.

Il s’agit notamment d’une prétendue consultation que l’accusé aurait eue avec un guérisseur traditionnel avant d’assassiner Senzo Meyiwa.

« Nous avons expliqué au guérisseur traditionnel (Mkhulu) que nous voulions vérifier si nous allions réussir à faire ce travail.

« Nous avons en outre mentionné à Mkhulu que nous allions tuer Senzo Meyiwa, et nous avons été embauchés par Kelly Khumalo, qui était la petite amie de Senzo Meyiwa. »

Gininda devrait revenir à la barre des témoins lundi.