Le témoin clé corrobore la déclaration d’Adu Boahene

Maria

Ike Dzokpo

Adu Boahene

Un témoin de poursuite dans le procès en cours de l’ancien directeur du National Signals Bureau, Kwabena Adu Boahene, semble avoir corroboré des parties d’un mémo du 7 mai 2025 des avocats de Kwabena Adu Boahene à la coordinatrice de la sécurité nationale détaillant les dépenses opérationnelles de Demanes, et deux autres, l’accusation de vol.

Le témoin à l’accusation, Edith Ruby Opokua Adumuah, qui se double également du directeur des finances du National Signals Bureau, dans un communiqué daté du 2 juin 2025, a mentionné qu’elle était en effet la gardienne de tous les chronomédiates des comptes bancaires détenus par le Bureau.

Elle a en outre révélé qu’avant tout paiement de chèque sur le compte principal, une demande a été faite par l’unité bénéficiaire via le chef d’administration, qui a ensuite transmis la demande au directeur de BNC pour approbation après que les documents nécessaires aient été attachés avant la certification par l’unité d’audit interne pour autorisation de paiement.

Mme Opokua Adumuah a également révélé que le récit opérationnel du BNC, par procédure standard, est géré par le directeur de BNC (Kwabena Adu Boahene) avec la supervision compétente du coordinateur de la sécurité nationale.

En effet, les avocats de M. Adu Boahene ont constamment souligné le fait que le compte Bureau of National Communications a fonctionné comme un compte d’opérations spéciales, tandis que le compte du BNC Communications Bureau a servi de véhicule à usage spécial pour effectuer des transactions sensibles.

Le paragraphe 8 de la déclaration de Mme Opokua Adumuah mentionne en fait qu’avant un chèque de la signature sur le compte opérationnel, Kwabena Adu Boahene l’informerait toujours verbalement ou par un appel téléphonique avant la rédaction de chèques.

Elle le transmettrait ensuite à M. Adu Boahene pour sa signature et celui du coordinateur de la sécurité nationale Joshua Kyeremeh.

Au paragraphe 14, le témoin Edith Ruby Opokua Adumuah confirme que les paiements ont en effet été effectués à la société israélienne ISC Holdings Limited, qui a livré le système de cyber-défense pour le Bureau national des signaux.

«Je connais ISC Holdings Limited. A1 (Kwabena Adu Boahene) m’a donné une facture de sept millions de dollars américains (7 000 000 $ US) pour transférer des fonds à ISC Holdings Limited.

La facture était datée du 1er septembre 2020. BNC a commencé à payer cette facture le 15 octobre 2020. Nous avons effectué le paiement à ISC en tenant la facture du comptable «The Director BNC» de BNC à Fidelity Bank.

Je sais que BNC a payé jusqu’à trois millions et cent dix mille dollars américains (3 110 000,00) en ce qui concerne cette facture. J’ai des copies de la facture et des paiements. Je souhaite leur soumettre en preuve (index eroa1). Cette transaction provient de la transaction à l’égard desquelles A1, A2, A3 et A4 sont essayées. »

Il sera donc malfaisant pour que l’on puisse suggérer que les dépenses du compte opérationnel du National Signals Bureau, qui est souvent vêtu de secret mais sous réserve de l’approbation préalable du coordinateur de la sécurité nationale, serait mal interprétée pour signifier que les différentes sommes ont été détournées dans les poches privées de M. Adu Boahene et de sa femme.

En effet, lesdites dépenses, qui se trouvent au centre de cette affaire, ont été détaillées par les avocats de Kwabena Adu Boahene dans une note écrite au coordinateur actuel de la sécurité nationale le 7 mai 2025.

Entre autres choses, la note a joint un tableau des dépenses de dépenses d’opérations spéciales, y compris le paiement des allocations aux membres du Parlement au sein du comité de législation subsidiaire du Parlement et de la Comité de défense et intérieur du Parlement pour la promulgation de la loi sur le Bureau national des signaux (NSB) en 2020.

Les dépenses ont également inclus un montant de 8,3 millions de GH ¢ alloué à une partie d’opposition pour l’achat d’équipement de communication pour soutenir les résultats des élections et 5 135 000 GH ¢ au prétendument payé à l’aide spécial du président élu pour l’achat de véhicules haut de gamme, notamment un Nissan Patol Platiner, un 2024 Nissan Patrol Titanium et un 2022 Land Cruiser GXRIVER.

Alors que nous attendons la prochaine audience du tribunal, les Ghanéens espèrent avec impatience que l’accusé recevra un procès équitable comme consacré dans la Constitution républicaine de 1992 qui souligne la nécessité fondamentale qu’un accusé soit présumé innocent jusqu’à ce que le Court de juridiction soit prouvé par un tribunal compétent.