Le service de sécurité de Ramaphosa quitte l’avion mais l’arrivée de la Russie est incertaine

Maria

Le service de sécurité de Ramaphosa quitte l'avion mais l'arrivée de la Russie est incertaine

À leur arrivée jeudi après-midi, les autorités polonaises ont refusé au groupe de quitter l’avion, contestant les documents qu’ils avaient fournis pour les armes à bord.

Vingt-six heures après leur arrivée à Varsovie, en Pologne, un contingent de près de 100 membres du personnel de sécurité du président Cyril Ramaphosa et une douzaine de journalistes sud-africains ont finalement été autorisés à débarquer. Photo: Lindsay Dentlinger / Nouvelles des témoins oculaires

VARSOVIE – Après avoir été enfermés pendant 26 heures dans un avion de la SAA à Varsovie, en Pologne, un contingent de près de 100 agents de sécurité et une douzaine de journalistes ont finalement été autorisés à débarquer.

À leur arrivée jeudi après-midi, les autorités polonaises ont refusé au groupe de quitter l’avion, contestant les documents qu’ils avaient fournis pour les armes à bord.

Le contingent devait transiter par la capitale polonaise en route vers l’Ukraine et d’autres vers la Russie où le président Cyril Ramaphosa rencontre les dirigeants des deux pays dans le cadre de sa mission de paix en Afrique.

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Alors que le président Cyril Ramaphosa rencontrait le dirigeant polonais Andrzej Duda à Varsovie, une querelle diplomatique impliquant ses agents de sécurité couvait sur le tarmac de l’aéroport Chopin de Varsovie.

À minuit, près de 12 heures après l’atterrissage en Pologne, les conteneurs d’armes déchargés de l’avion étaient menacés d’être confisqués puis remis en soute.

Dans un communiqué publié vendredi, le gouvernement polonais a affirmé que des marchandises dangereuses se trouvaient à bord de l’avion, pour lesquelles l’autorisation n’a pas été accordée.

Le ministère polonais des Affaires étrangères a également mis en doute la présence de certaines personnes à bord de l’avion.

Vendredi en milieu de matinée, un accord avait été conclu pour permettre à l’avion de la SAA de poursuivre son voyage vers la ville de Rzeszow, dans le sud de la Pologne.

Mais peu de temps avant le décollage, le plan a de nouveau changé et tout le monde a été autorisé à débarquer si la cargaison et les bagages étaient laissés sur place.

Maintenant que tout le monde est de retour sur terre et après avoir passé le contrôle des frontières, on ne sait toujours pas si les agents de protection se rendront en Russie.

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