Le procès, qui intervient près d’une décennie après la mort de Meyiwa, devrait commencer mardi matin à partir de zéro, sous la présidence d’un nouveau juge.
Les cinq hommes accusés d’avoir tué Senzo Meyiwa ont comparu devant la Haute Cour de Pretoria le 2 mai 2023. Photo : Jacques Nelles/Eyewitness News
JOHANNESBURG – Les cinq hommes accusés d’être à l’origine du meurtre de Senzo Meyiwa en 2014 devraient plaider à nouveau alors qu’un nouveau procès s’ouvre mardi matin.
La deuxième tentative de procès survient près d’une décennie après la mort de Meyiwa, sous la présidence d’un nouveau juge.
Le juge Ratha Mokgoatlheng a remplacé le juge Tshifhiwa Maumela, désormais suspendu.
Mokgoatlheng a retardé d’un jour à contrecœur le début de la procédure pour que l’accusé puisse demander l’aide juridictionnelle.
Même si le procès va désormais repartir de zéro, les cinq accusés font toujours face aux mêmes chefs d’inculpation, notamment les infractions visées à l’annexe six pour meurtre et tentative de meurtre.
Il est entendu que les mêmes témoins seront également appelés à témoigner, le premier témoin devant encore être confirmé.
Mokgoatlheng a déclaré que la procédure se poursuivrait après que l’accusé ait plaidé, ajoutant que tous les cinq pourraient présenter une nouvelle demande de libération sous caution devant un autre tribunal.
« Dans l’esprit de la nouvelle procédure, vous avez le droit de demander une libération sous caution. Ce qui s’est passé dans le passé appartient au passé. »
Avec près d’un an de témoignages de cinq témoins désormais nuls et non avenus, Mokgoatlheng a également soulevé quelques inquiétudes concernant les retards antérieurs.