Le procès des défenseurs des droits humains reporté car l’État ne prépare pas son dossier

Maria

Human rights defenders’ trial postponed as State fails to prepare its case


Le procès des défenseurs des droits humains Robson Chere, Namatai Kwekweza et Samuel Gwenzi, accusés de troubles à l’ordre public, n’a pas pu démarrer lundi, l’État n’ayant pas présenté ses arguments.

Le procès devait s’ouvrir devant un magistrat de Harare mais a été reporté au 22 octobre pour donner à l’État le temps de se préparer.

Les trois seront jugés avec d’autres qui ont été arrêtés pour la même accusation, notamment Vusumuzi Moyo, Phillies Pikitayi, Dephine Gutsa, Simbarashe Blackso, Emmanuel Sitima et Last Chinodya.

Kwekweza (25 ans), Chere (40 ans) et Gwenzi (39 ans) étaient à quelques minutes du décollage d’un vol Fastjet à destination des chutes Victoria lorsqu’ils ont reçu l’ordre de descendre d’un avion à l’aéroport international Robert Gabriel Mugabe.

La police les a accusés d’avoir pris part à une manifestation illégale devant le tribunal de première instance de Harare le 27 juin, en solidarité avec plus de 70 militants de la Coalition citoyenne pour le changement qui comparaissaient devant le tribunal.

Les avocats de Kwekweza ont déclaré qu’elle n’était pas dans le pays à ce moment-là et ont accusé les autorités d’avoir arrêté les militants dans le cadre des efforts visant à contrecarrer d’éventuelles manifestations lors du sommet de la SADC organisé par le Zimbabwe en août.