JOHANNESBOURG – Le président du conseil d’administration du Programme national d’aide financière aux étudiants (NSFAS), Ernest Khosa, a fait part de ses inquiétudes quant à ce qu’il considère comme des menaces contre sa vie.

Cela fait suite aux allégations de corruption qui sont portées contre lui.

La semaine dernière, l’Organisation Undoing Tax Abuse a publié des enregistrements audio et un rapport d’enquête impliquant Khosa, ainsi que le ministre de l’Enseignement supérieur Blade Nzimande, et son parti, le Parti communiste sud-africain, dans un prétendu scandale de pots-de-vin impliquant les prestataires de services nommés pour diriger le controversé nouveau système de paiement direct.

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Mercredi soir, la NSFAS a annoncé qu’il avait pris un congé, en attendant une enquête sur les allégations explosives que le programme de financement, le ministre et Khosa ont depuis niées.

Le porte-parole du NSFAS, Ishmael Mnisi, a déclaré que Khosa avait présenté son congé lors d’une réunion mercredi au cours de laquelle il avait également fait part de ses inquiétudes concernant les menaces présumées.

« Le président a réitéré au conseil d’administration qu’il n’avait jamais reçu de gratification financière pour son usage personnel ni facilité aucune pour le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Science et de l’Innovation ou pour le Parti communiste sud-africain. Le président du conseil d’administration a également fait part de ses inquiétudes quant aux menaces qui ont été proférées contre sa vie et celle de sa famille.

Mnisi a déclaré que le conseil d’administration a qualifié la décision de Khosa de prendre un congé de « honorable, courageuse et responsable ».

«(Le conseil d’administration) salue sa décision comme une mesure responsable et consciente visant à faire progresser la bonne gouvernance d’entreprise, la transparence et la responsabilité.

« Le conseil tient à souligner que cette décision ne doit pas être interprétée comme un aveu de culpabilité de la part du président. »