Le procès a débuté lundi devant le tribunal spécialisé des délits commerciaux de Nelspruit, les accusés plaidant tous non coupables des quelque 78 chefs d’accusation auxquels ils sont actuellement confrontés.
L’ancien ministre de la sécurité de l’État et député du Congrès national africain (ANC) Bongani Bongo, son frère, Sipho Bongo, et 15 autres personnes ont comparu devant le tribunal spécialisé des délits commerciaux de Nelspruit le 19 juin 2023 dans une affaire de corruption centrée sur une transaction foncière douteuse de 74 millions de rands. datant de 2011. Photo : Bernadette Wicks/Eyewitness News
JOHANNESBURG – Le chef de la gestion de la chaîne d’approvisionnement du Département des établissements humains de Mpumalanga a pris la parole en tant que premier témoin dans le procès de l’ancien ministre de la Sécurité de l’État et député du Congrès national africain (ANC) Bongani Bongo et de 16 autres personnes.
L’affaire est liée à des transactions foncières douteuses datant de plus d’une décennie.
Selon l’acte d’accusation, les accusés – y compris des fonctionnaires de l’État, des hommes d’affaires et un avocat – ont escroqué le département de millions de rands en poussant à la vente de deux fermes locales destinées à être utilisées pour le logement, à des prix fortement gonflés.
Le procès a débuté lundi devant le tribunal spécialisé des délits commerciaux de Nelspruit, les accusés plaidant tous non coupables des quelque 78 chefs d’accusation auxquels ils sont actuellement confrontés.
Nous sommes de retour devant le tribunal spécialisé des délits commerciaux de Nelspruit, pour le procès de l’ancien ministre de la Sécurité d’État et député de l’ANC #BonganiBongo et 16 autres aujourd’hui. PC pic.twitter.com/7OmorRYE5D
‘ EWN Reporter (@ewnreporter) 20 juin 2023
Thabo Mashile, le directeur responsable de la gestion de la chaîne d’approvisionnement au Département des établissements humains de Mpumalanga, a pris la parole mardi.
Il travaille avec le département depuis 1999 et occupe ce poste depuis 2007.
Jusqu’à présent, son témoignage s’est concentré sur le fonctionnement du département, ses rôles et responsabilités, ceux des différents responsables et ce qui constitue une procédure standard lors de l’acquisition d’actifs.
En ce qui concerne l’acquisition d’un terrain, voici ce qu’il a dit : « Nous recevons normalement une demande d’une municipalité pour l’achat d’un terrain à des fins résidentielles futures… Je ne travaille pas pour une municipalité, mais normalement, ils disent que la raison pour laquelle ils demande d’une portion particulière de terrain pour le développement de logements, c’est parce que cela fait partie de leur aménagement du territoire. »
L’affaire continue.