Le Dr Samuel Sarpong, premier vice-président national du Congrès national démocratique (NDC), a assuré aux Ghanéens que le nouveau gouvernement du NDC accorderait la priorité à la responsabilité et enquêterait sur les fautes financières de l’administration précédente.
S’exprimant sur l’engagement du parti à lutter contre la corruption, le Dr Sarpong a critiqué le gouvernement du Nouveau Parti Patriotique (NPP), l’accusant de mauvaise gestion des ressources nationales. Il a souligné que le NDC ne tolérerait aucune forme de corruption au sein du secteur public et tiendrait les individus responsables de l’utilisation abusive des fonds publics.
« Ce nouveau gouvernement va garantir la responsabilité », a déclaré le Dr Sarpong. « Toute personne ou responsable du gouvernement précédent qui pense avoir détourné l’argent des Ghanéens devrait être prêt à faire face à la justice. »
A titre d’exemple, il a cité la State Housing Company Limited, une entité publique, alléguant que son directeur général avait abusé de l’entreprise à des fins politiques. Il a décrit la situation comme un abus de confiance du public, l’entreprise étant utilisée comme véhicule pour siphonner des fonds au profit du programme du NPP.
« La manière dont le directeur général a utilisé cette entreprise au profit de son parti est profondément préoccupante », a déclaré le Dr Sarpong, qualifiant ces actions de « polyvalentes et tristes ».
Il a souligné que la nouvelle administration du NDC ne fermerait pas les yeux sur la corruption et veillerait à ce que les enquêtes sur les fautes financières soient approfondies et transparentes.
« La corruption ne doit en aucun cas être tolérée. La nouvelle administration a le devoir d’enquêter et de poursuivre en justice les responsables du gouvernement sortant qui ont abusé des fonds publics, quels que soient leur rang ou leur affiliation politique », a souligné le Dr Sarpong.
Il a conclu en affirmant que les responsables des pertes financières de l’État seraient traduits en justice rapidement et de manière transparente, et que tout accord douteux au sein du gouvernement serait examiné de manière approfondie et poursuivi en justice lorsque des actes répréhensibles seraient constatés.