Le NDC exige un audit judiciaire du registre électoral en raison d’un conflit électoral

Maria

Le NDC exige un audit judiciaire du registre électoral en raison d'un conflit électoral

Sammy Gyamfi, responsable national de la communication du Congrès national démocratique (NDC), a réitéré l’appel du parti à un audit médico-légal du registre électoral avant les élections de 2024.

Gyamfi insiste sur le fait que la Commission électorale (CE) et les partis politiques doivent collaborer pour mener cet audit.

« Nous insistons pour que le registre des électeurs soit soumis à un audit judiciaire. Les représentants des partis et la CE doivent se réunir et vérifier le registre », a déclaré Gyamfi sur Key Points de TV3 le 14 septembre.

La Commission électorale a rejeté la demande du NDC de procéder à un audit médico-légal indépendant de la liste électorale provisoire.

Cette décision fait suite à une réunion à huis clos entre la CE et le parti d’opposition, qui avait exprimé des inquiétudes concernant de prétendues divergences dans le registre.

Le Dr Edward Omane Boamah, directeur des élections du NDC, a exprimé sa frustration face au refus de la CE, soulignant qu’un audit médico-légal est crucial pour rétablir la confiance dans le processus électoral.

« Ils n’ont pas accepté la demande d’audit médico-légal indépendant », a déclaré le Dr Boamah après la réunion.

Le NDC a dénoncé une manipulation perçue dans le système de transfert des électeurs, affirmant que le registre provisoire comprend des transferts illégaux qui pourraient compromettre l’équité des prochaines élections.

Le parti a appelé à la transparence et à l’implication d’experts indépendants pour vérifier la liste électorale.

Le Dr Boamah a souligné qu’un organisme externe devrait gérer l’audit, le comparant à un système d’orientation médicale.

« Le médecin qui a créé le problème ne devrait pas être le médecin qui le résoudra », a-t-il déclaré.

Il a également noté que les partenaires au développement, notamment le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), sont prêts à soutenir le processus d’audit mais nécessitent le consentement de la CE.

« Le PNUD est prêt à apporter son soutien si la Commission électorale le demande officiellement », a ajouté le Dr Boamah.

Malgré ces appels, la CE reste ferme dans sa décision contre l’audit, suscitant des inquiétudes quant à la transparence à l’approche des élections de 2024.