L’Association nationale du commerce des semences du Ghana (NASTAG) a appelé le gouvernement à engager largement l’association dans la formulation de politiques sur les semences.
Selon l’Association, le niveau d’engagement du gouvernement avec eux dans la plupart des décisions de la chaîne de valeur de la productivité des semences était très faible et inquiétant.
Le Dr Amos Rutherford Azinu, président de NASTAG, a indiqué que la plupart des semences hybrides destinées à l’initiative gouvernementale « Planter pour l’alimentation et l’emploi (PFJ) » étaient importées dans le pays, une situation qu’il a qualifiée d’inacceptable.
« Nous nous attendons à ce qu’au moins 90 % des semences hybrides soient produites localement pour alléger la pression sur la monnaie ghanéenne.
L’association veut être reconnue comme une plaque tournante du marché des semences, les décideurs devraient donc nous impliquer sur les questions de productivité des semences », a déploré le président.
Le Dr Azinu, qui s’exprimait lors de la 7e assemblée générale annuelle du NASTAG tenue à Kumasi, a souligné le rôle important joué par les bonnes semences dans la productivité agricole, ajoutant que sans de bonnes semences, d’autres intrants agricoles comme les engrais, les insecticides et les pesticides ne seraient pas bénéfiques pour l’agriculteur.
La réunion s’est tenue sur le thème « Partenariat pour la croissance et la durabilité ».
Il a été utilisé pour forger des moyens de créer des sociétés plus solides parmi les négociants en semences et le secteur des semences au Ghana, ainsi que pour discuter de questions pertinentes au sein des opérations commerciales.
Le président a promis que l’association travaillerait avec toutes les parties prenantes concernées pour fournir des semences de haute qualité aux agriculteurs.
En outre, en s’attaquant aux problèmes climatiques, l’association doterait les agriculteurs de technologies intelligentes face au climat pour produire des produits adaptables à l’environnement.
Il a expliqué que la plupart des agriculteurs n’avaient pas d’installations d’irrigation et que si les précipitations étaient limitées, les agriculteurs devraient toujours être en mesure de faire de bonnes récoltes avec les bonnes technologies en place.
Mme Augusta Nyamadi-Clottey, directrice générale (PDG) de NASTAG, a déclaré qu’une relation de travail étroite entre l’association et le gouvernement en termes de production de semences augmenterait l’industrie et la productivité agricole en général pour assurer la sécurité alimentaire.
L’association, a-t-elle dit, s’est engagée à accompagner le gouvernement dans la mise en œuvre des politiques au profit des agriculteurs et du secteur agricole.
De nouveaux cadres pour diriger les affaires de l’association ont été élus lors de l’assemblée.
Il s’agit du Dr Amos Rutherford Azinu, président, Mme Elorm Goh, vice-présidente, M. Andrew Nii Adjetey, trésorier, M. Abukari Zakaria représentant de la zone nord, M. Oxford Agboli, représentant de la zone sud et Dr Yaw Gyau Ayereko, zone intermédiaire. Représentant.