Ghana’s Interior Minister, Alhaji Muntaka Mubarak, has directed the Inspector General of Police (IGP) to immediately transfer all regional, divisional, and district police commanders stationed in mining zones, intensifying efforts to curb illegal small-scale mining, known locally as galamsey.
Cette décision cible les officiers qui ont tenu des affectations prolongées dans ces zones sans réussir à aborder l’activité illicite, ce qui a causé de graves dommages environnementaux et des ressources en eau contaminées.
Les commandants affectés seront réaffectés aux régions non mines, tandis que les officiers entrants sont confrontés à une période de probation de trois mois pour démontrer des progrès dans l’application des mesures anti-Galamsey. « S’ils ne fonctionnent pas, nous continuerons de modifier avant que nous voyions les résultats », a déclaré Mubarak, qui est également député du Parlement d’Asawase, lors d’une réunion avec des imams et des chefs de Zongo à Kumasi. Il a souligné que la directive se déroulerait malgré le reconsidération de la pression signalée sur l’IGP.
L’ordonnance reflète l’escalade de l’urgence du gouvernement pour lutter contre Galamsey, une pratique liée à la déforestation, à la pollution fluviale et à la perte de revenus de l’État. Les agences de sécurité ont eu à plusieurs reprises du mal à démonter des réseaux bien connectés, souvent accusés de collusion avec des responsables locaux. La dernière stratégie du ministère de l’Intérieur vise à perturber la complaisance ou la corruption potentielle par le personnel rotatif, une tactique précédemment déployée avec un succès limité.
Moubarak a réitéré l’engagement de l’administration à «renforcer les forces de l’ordre» dans les régions minières, bien que les initiatives passées, y compris les répressions militaires et les crises d’équipement, aient fait face à des revers en raison de défis logistiques et de résistance communautaire.
La dépendance du Ghana à l’égard de la police en rotation souligne les défis systémiques dans la lutte contre Galamsey, qui emploie plus d’un million de personnes et contribue aux moyens de subsistance dans les régions pauvres. Bien que les transferts fréquents puissent dissuader la collusion à long terme entre les officiers et les mineurs, les critiques soutiennent que de telles mesures risquent d’éroder les connaissances institutionnelles cruciales pour l’application soutenue. La période de probation de trois mois soulève également des questions sur la faisabilité, étant donné la complexité des réseaux miniers illégaux.Historiquement, des directives similaires ont produit des baisses temporaires de Galamsey, uniquement pour que l’activité refait surmonter. Les experts suggèrent l’application de l’application des alternatives économiques pour les mineurs, ainsi que la surveillance plus stricte des licences pour les opérations légales à petite échelle. Le Ghana perdant environ 2,3 milliards de dollars par an à l’exploitation minière illégale, selon la Ghana Integrated Iron and Steel Development Initiative, le succès de ce dernier effort peut dépendre de l’équilibre des mesures punitives avec des réformes structurelles plus larges.