
Le Ghana a autorisé un obstacle critique à son programme de reprise économique, obtenant un accord au niveau du personnel avec le Fonds monétaire international (FMI) pour débloquer 370 millions de dollars en vertu de sa facilité de crédit prolongée (ECF).
Le quatrième examen du programme de sauvetage ouvre la voie au décaissement, en attendant l’approbation finale par le Conseil exécutif du FMI dans les prochaines semaines.
Le FMI a reconnu la «croissance la plus forte du Ghana» et les améliorations de son équilibre externe en 2024, mais a signalé des revers importants vers la fin de l’année, y compris les glissages budgétaires liés aux élections, une accumulation d’obligations impayées et des réformes retardées. L’inflation dépasse également les objectifs du programme, compliquant les efforts pour stabiliser l’économie. Malgré ces défis, le fonds a exprimé sa confiance dans les récentes mesures correctives du gouvernement, citant les «actions audacieuses» pour resserrer la politique monétaire, ajuster les tarifs énergétiques et renforcer la gestion financière publique depuis le début de 2025.
« Ces efforts sont essentiels pour restaurer la stabilité macroéconomique, la durabilité de la dette et la pose des bases d’une croissance inclusive », a indiqué le FMI. Si elle est approuvée, la tranche de 370 millions de dollars renforcerait les réserves étrangères du Ghana, faciliterait les pressions budgétaires et soutiendrait les mesures d’austérité en cours.
L’accord fait suite à une mission d’une semaine par des responsables du FMI, qui ont rencontré le ministre des Finances Ato Forson, le gouverneur de la Banque du Ghana, le Dr Johnson Asiama, et des représentants de secteurs clés, notamment l’or, le cacao et l’énergie. Les discussions se sont concentrées sur les réformes structurelles pour améliorer la gouvernance, la transparence et la gestion des entreprises publiques une priorité de reconstruction de la confiance des investisseurs après des années de turbulence économique.
Le programme ECF du Ghana, initié en 2023, vise à restaurer la discipline budgétaire à la suite d’un défaut de dette et d’une inflation en flèche qui a culminé à 54% en 2022. Bien que les derniers avis signalent les progrès, le FMI a souligné la nécessité d’une dynamique de réforme soutenue, d’autant plus que le pays navigue dans les complexités politiques et économiques d’un cycle électoral.
Le décaissement potentiel arrive alors que le Ghana cherche à rassurer les partenaires internationaux et les parties prenantes nationales de son engagement envers la stabilité à long terme. Les analystes notent que l’approbation du Conseil exécutif marquerait une étape centrale dans la consolidation des gains, bien que les défis persistent, notamment la gestion de la dette publique projetée à 55% du PIB en 2025 et atténuant le mécontentement social sur l’austérité.
Comme Accra attend la décision finale du fonds, le résultat sera étroitement surveillé pour ses implications sur l’accès du Ghana aux marchés des capitaux mondiaux et sa capacité à équilibrer la rigueur fiscale avec des impératifs de croissance dans une région de plus en plus méfiante de la détresse de la dette.