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Toronto – Le 25 octobre, les Forces de défense éthiopiennes ont célébré le 117e anniversaire de leur fondation. Plusieurs événements ont été organisés dans la capitale Addis-Abeba.
L’un d’eux était un forum de discussion au cours duquel le général de division Tiruye Assefe -un haut gradé des Forces de Défense- a émis une remarque critique en présence de nombreux autres collègues.
« Nos forces de défense ont payé des sacrifices inutiles au cours des quatre dernières années » en raison de conflits autour d’un programme établi par certains groupes. Elle l’a dit lors d’une transmission en direct.
Pour souligner la nature omniprésente du conflit à travers le pays, elle a déclaré qu’« il n’y a aucun endroit où nos forces de défense ne soient pas dispersées ».
Le général Tiruye est l’un des généraux militaires supérieurs. Avant de rejoindre l’armée, elle était membre de la guérilla du TPLF.
La même semaine, Abiy Ahmed est apparu au parlement éthiopien et a brossé un tableau comme si la guerre dans différentes parties du pays était imposée à son gouvernement.
Au cours des quatre dernières années, son gouvernement s’est livré à deux guerres majeures. L’un était contre les forces du TPLF ; la guerre a éclaté en novembre 2020 et s’est terminée en novembre 2022. Elle a fait environ 1 million de morts dans les régions d’Afar, d’Amhara et du Tigré en Éthiopie.
Peu après la fin de cette guerre, le gouvernement d’Abiy Ahmed a lancé une guerre majeure dans la région d’Amhara en Éthiopie en août 2023 sous couvert de « désarmement des forces Fano », qui est toujours en cours. Les organisations de défense des droits humains ont signalé de nombreuses violations des droits humains et exécutions extrajudiciaires dans la région. Les forces Fano ont également affirmé que des dizaines de milliers de membres des forces gouvernementales avaient été tués et des dizaines de milliers capturés depuis le début de la guerre.
En outre, le gouvernement d’Abiy Ahmed entreprend une guerre dans la région d’Oromia en Éthiopie contre l’Armée de libération Oromo.
Une séquence vidéo de la remarque du général de division Tiruye Assefe semble avoir été supprimée de la chaîne YouTube des médias d’État.
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