L'UN des meilleurs hommes de l'unité des forces spéciales indiennes opérant au Zimbabwe, Sudhu Sarup Singh a été arrêté par des agents de la Central Intelligence Organization (CIO), peut révéler NewZimbabwe.com.
L'arrestation, qui intervient à peine un jour après que NewZimbabwe.com a révélé les opérations de l'unité, fait suite à des enquêtes approfondies menées par le CIO qui ont abouti à un raid dans un restaurant haut de gamme de Harare où Singh appréciait la compagnie d'individus inconnus.
Ces soldats hautement entraînés étaient engagés dans la région de Cabo Delgado, déchirée par la guerre, au Mozambique, où le gouvernement de ce pays combat les insurgés, mais leur présence locale a soulevé plus de questions que de réponses.
Singh a déformé ses intentions à son arrivée en se déguisant en investisseur, rencontrant même le président Emmerson Mnangagwa avant de passer inaperçu alors qu'il menait des affaires obscures.
Selon des sources au sein du CIO, Signh était détenu à la police de Borrowdale avec des indications selon lesquelles il pourrait soit être inculpé pour un crime que NewZimbabwe.com n'a pas encore déterminé, soit, avec de la chance, être expulsé.
Sa fille (nommée) l'une des plus de 100 Indiens qu'il a fait entrer clandestinement dans le pays est également sur le radar du CIO et devrait être arrêtée et expulsée.
« Singh a été arrêté aujourd'hui (mardi) dans un restaurant réputé d'Avondale. Il a été emmené au poste de police de Borrowdale », a indiqué la source.
L'unité se déplaçait dans des véhicules marqués « Indian Special Forces » avec « We Dare The Impossible » et « We Are The Fearless ».
NV Distilleries, dirigée par Ashok Jain, a été fortement liée à ces personnages qui opéraient sous la direction d'un ancien ministre.
Bénéficiant d'un accès illimité aux matières premières nécessaires à leurs prétendus investissements dans le secteur de la production minière et chimique, ils bénéficieraient d'une protection relative de la part de l'ancien ministre basé dans les Midlands.
Le ministre a déclaré à un quotidien local que son rôle avait simplement été de faciliter leur rencontre avec Mnangagwa.
