Lundi, le président du pays d’Afrique de l’Est, Yoweri Museveni, a approuvé l’une des lois anti-gay les plus sévères au monde, qui prévoit la peine de mort pour ce qu’il appelle « l’homosexualité aggravée ».
DOSSIER : Le président ougandais Yoweri Museveni assiste à une conférence de presse conjointe avec le ministre russe des Affaires étrangères à Entebbe le 26 juillet 2022. Photo : Handout/RUSSIAN FOREIGN MINISTERY/AFP
JOHANNESBURG – Le fondateur du Consortium ougandais des populations clés, Richard Lusimbo, affirme que l’Afrique du Sud a un rôle clé à jouer dans la possibilité d’inverser la nouvelle loi anti-gay brutale du pays.
Lundi, le président du pays d’Afrique de l’Est, Yoweri Museveni, a signé l’une des lois anti-gay les plus sévères au monde, qui prévoit la peine de mort pour ce qu’il appelle « l’homosexualité aggravée ».
La loi permettra à l’État de punir les relations homosexuelles d’une peine d’emprisonnement à perpétuité, entre autres mesures.
Alors que les relations homosexuelles étaient déjà illégales en Ouganda, la nouvelle législature a provoqué l’indignation internationale.
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La communauté queer en Ouganda est en danger si elle ose s’exprimer chez elle suite à la signature de la nouvelle loi anti-gay.
En 2014, les tentatives du gouvernement de mettre en œuvre une loi anti-LGBTIQ+ moins restrictive ont été annulées après avoir reçu une condamnation internationale pour l’action discriminatoire.
Mais maintenant, le pays a relancé sa législature homophobe en criminalisant les relations au sein de la communauté queer et toute action de soutien prise par des alliés.
Lusimbo dit que l’Afrique du Sud est un phare d’espoir pour l’inclusivité.
« L’Afrique du Sud a un rôle très important à jouer, notamment en engageant notre président. Nous considérons toujours l’Afrique du Sud comme un pays progressiste où la communauté LGBTIQ+ a été protégée. »
Malgré les avertissements internationaux d’abandonner la loi, les récidivistes des nouvelles lois seront passibles de la peine de mort.
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