À la suite de la sortie de prison vendredi de l’athlète paralympique en disgrâce, Pistorius a été reconnu coupable du meurtre de sa petite amie modèle Reeva Steenkamp en 2013.
DOSSIER : Oscar Pistorius lors de son procès pour meurtre à la Haute Cour de Pretoria le 6 juillet 2016. Photo : AFP
JOHANNESBURG – La Ligue des femmes du Congrès national africain (ANCWL) a appelé à la poursuite de la « surveillance et de l’examen minutieux » d’Oscar Pistorius pendant sa libération conditionnelle.
Cela fait suite à l’affaire Pistorius, qui a été reconnu coupable du meurtre de sa petite amie modèle Reeva Steenkamp en 2013, après avoir été libéré de prison vendredi.
L’organisation affirme que même si elle reconnaît le rôle de la libération conditionnelle dans le système juridique sud-africain, la gravité du crime de Pistorius ne peut être négligée.
La Ligue des femmes a souligné à quel point la mort de Reeva Steenkamp « a choqué la nation et a révélé les conséquences dévastatrices de la violence sexiste ».
L’organisation a déclaré que même si la libération conditionnelle est conçue pour offrir aux individus une possibilité de réadaptation, « une évaluation approfondie et complète de l’état de préparation de tout délinquant à réintégrer la société » est nécessaire et « la sécurité de la société doit rester primordiale ».
Ils exhortent les autorités à garantir le strict respect par Pistorius de ses conditions de libération conditionnelle et déclarent qu’ils suivront de près l’affaire.
Récemment, des appels ont été lancés en faveur de la peine de mort pour les auteurs de VBG.
Cependant, la Ligue des femmes a souligné le fait qu’il n’existe aucune preuve irréfutable suggérant que la peine de mort constitue un moyen de dissuasion efficace contre la criminalité, soulignant plutôt « la nécessité d’une réforme globale de la société et d’améliorations du système judiciaire ».