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L’ambassade des États-Unis à Addis-Abeba a annoncé lundi qu’Ervin Massinga, ambassadeur des États-Unis en Éthiopie, avait rencontré le chef d’état-major des forces de défense éthiopiennes, le maréchal Berhanu Jula, dans la capitale éthiopienne, Addis-Abeba.
La discussion a porté sur les partenariats entre les deux pays, la crise de sécurité intérieure en Éthiopie et l’importance du processus politique pour relever les défis de sécurité intérieure.
L’ambassade a tweeté :
« Aujourd’hui, l’ambassadeur des États-Unis en Éthiopie, Ervin Massinga, et le chef d’état-major des forces de défense nationale éthiopiennes, le maréchal Birhanu Jula, ont discuté de la manière de renforcer leur partenariat continu et de l’importance des processus politiques et du dialogue pour relever les défis de sécurité intérieure de l’Éthiopie.
L’administration d’Abiy Ahmed mène depuis plus de cinq mois une guerre dévastatrice dans la région d’Amhara. Son gouvernement a déclenché la guerre dans la région peu après avoir mis fin à une guerre dévastatrice de deux ans contre le Front populaire de libération du Tigré (TPLF), qui a coûté la vie à environ un million de personnes dans les régions d’Afar, d’Amhara et du Tigré. Le conflit dans la région d’Amhara a été marqué par le recours massif à des frappes de drones et à l’artillerie lourde, comme l’ont rapporté des sources locales et confirmé par diverses organisations de défense des droits humains, y compris celles financées par le gouvernement.
Sur le plan extérieur, les relations de l’Éthiopie avec ses voisins deviennent de plus en plus fragiles après la revendication par tous les moyens d’Abiy Ahmed sur la mer Rouge, ce qui a suscité des inquiétudes parmi des États comme l’Érythrée et la Somalie. Il y a des spéculations selon lesquelles le gouvernement d’Abiy Ahmed aurait pu être enhardi par des encouragements secrets de pays comme les États-Unis, compte tenu du programme de changement de régime en Érythrée.
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