Une altercation houleuse entre les législateurs lors d’une session de vérification ministérielle le 30 janvier a suscité de vives critiques, avec le président du comité des nominations du Parlement, Bernard Ahiafor, qualifiant le choc comme «sans effet» et une tache sur le décorum législatif.
L’incident, qui a éclaté avant la vérification prévue des nominés Samuel Okudzeto Ablakwa et Kwabena Mintah Akandoh, a vu des membres de la minorité et des caucus majoritaires s’engager dans une confrontation physique, soulevant les questions sur la conduite des dirigeants politiques du Ghana.
Dans une interview franc avec Bernard Avle sur Channel One TV, Ahiafor a exprimé son regret à cause de l’incident, s’excusant auprès des Ghanéens tout en soulignant que la bagarre a miné la crédibilité du Parlement. « Quoi qu’il soit arrivé, je me suis excusé le lendemain auprès des Ghanéens, mais c’était inutile, c’était injustifié », a-t-il déclaré. Ses remarques ont souligné la frustration croissante du public face aux tensions parlementaires récurrentes, ce qui éclipse souvent les débats de gouvernance substantiels.
Le président a également repoussé les critiques des séances de vérification de fin de soirée, faisant valoir que les heures prolongées ne sont pas sans précédent. « Ce n’est pas la première fois que le Parlement a vérifié les candidats profondément dans la nuit – parfois après minuit ou 1 h du matin, nous l’avons déjà vécu », a-t-il noté, rejetant les affirmations selon lesquelles la session du 30 janvier représentait une anomalie procédurale. «Pourquoi créer l’impression que la vérification au-delà de 20 heures était inhabituelle? Le combat a été clairement évitable. »
Ahiafor a en outre rejeté les appels à son intervention directe pendant l’affrontement, remettant en question l’attente pour lui de médiation. «Pourquoi dois-je participer ou séparer le combat? Je ne vois pas la nécessité du combat en premier lieu », a-t-il affirmé, soulignant que les législateurs devraient hiérarchiser le dialogue sur la confrontation.
L’incident a ravivé des débats sur les normes parlementaires et l’environnement de la pression des cueilleurs de l’arène politique du Ghana. Les critiques soutiennent que de tels affrontements érodent la confiance du public dans les institutions, tandis que d’autres mettent en évidence les problèmes systémiques, notamment la fatigue des sessions de marathon et les rivalités partisanes enracinées.
Les analystes politiques suggèrent que l’altercation reflète des tensions plus larges au sein de la législature du Ghana, où les processus de vérification des enjeux élevés deviennent souvent des champs de bataille pour les différends idéologiques et des partis. Alors que l’examen du public s’intensifie, le Onus incombe aux dirigeants pour restaurer la civilité et se concentrer sur l’engagement constructif.
Les excuses d’Ahiafor, bien que le pas vers la responsabilité, laissent des questions persistantes sur la façon dont le Parlement prévoit de prévenir les perturbations futures. Avec les Ghanéens de plus en plus exposés à la transparence et à la maturité des élus, l’incident sert de rappel frappant: le progrès législatif du pays dépend non seulement des politiques mais de la conduite de ceux qui ont été chargés de maintenir la démocratie.