JOHANNESBURG – L’enquête sur l’assassinat du « Cradock Four » a entendu comment la police de l’apartheid aurait pu mettre la voiture dans laquelle les militants anti-apartheid voyageaient.
L’éminent activiste anti-apartheid, le professeur Derrick Swarts, est le premier témoin à prendre position dans l’enquête.
Le tribunal a passé les deux derniers jours sur une inspection dans Loco, où des points importants liés à la vie et aux meurtres du « Cradock Four » ont été visités.
Matthew Goniwe, Fort Calata, Sicelo Mhlauli et Sparrow Mkhonto ont été assassinés par la police de la succursale spéciale de l’apartheid en 1985.
Swarts était le secrétaire général du Front démocratique unis, un groupe anti-apartheid auquel appartenait le « Cradock Four ».
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Swarts était dans la même réunion que Goniwe, Calata, Mhlauli et Mkhonto dans ce qui était alors Port Elizabeth.
Il se souvient de les avertir alors qu’ils retournaient à Cradock après la réunion.
« Il a indiqué qu’il devait revenir à cause des pressions familiales; ils n’avaient pas pris les dispositions, mais il a convenu qu’il ne s’arrêterait pas à moins que ce ne soit une voiture de police ou un gardien de la circulation l’arrêter. »
Mhlauli et ses camarades seraient arrêtés cette soirée par la police de la branche de sécurité au col Olifantskop sur l’autoroute N10, ramené à l’EP et tué.
Lorsque l’avocat de la famille Goniwe, Tembeka Ncgukaitobi, a souligné comment les « Cradock Four » ont été arrêtés avec suspicion, a égalé l’avertissement donné par Swarts qui a dit que la Ballade beige de Goniwe aurait pu être exploitée par la police.
En photos: Le juge de la Haute Cour de la GQEBERHA visite les emplacements clés liés à la vie de «Cradock Four»