
Le caucus minoritaire au Parlement a publié une déclaration cinglante condamnant le rejet sommaire du chef de la direction de l’hôpital universitaire de Tamale (TTH), le Dr Adam Atiku, par le ministre de la Santé, l’hon. Kwabena Mintah Akandoh, décrivant la décision comme inconstitutionnelle, téméraire et profondément irrespectueuse envers la profession médicale.
Dans un communiqué signé par les principaux membres du Caucus de la Santé minoritaire le mercredi 23 avril 2025, les députés ont déclaré l’action du ministre nul et non avenue, insistant sur le fait que le renvoi a violé les principales dispositions de la loi sur les hôpitaux des services de santé du Ghana et de l’enseignement.
« Le ministre a agi en dehors de la loi et a ignoré les principes de la justice naturelle », indique le communiqué. Citant l’article 34 (7) de la loi 525, la minorité a souligné que seul le président, en consultation avec le Conseil d’État, a le pouvoir de retirer le PDG d’un hôpital universitaire.
La minorité a accusé le ministre de la Santé d’avoir agi avec une impulsion émotionnelle après une visite surprise à l’hôpital, où il s’est affronté avec du personnel sur un équipement défectueux et la mort récente d’un patient. Ils ont décrit la conduite du ministre lors de la visite comme «non professionnelle, dégradant et une violation de la dignité des professionnels de la santé».
En particulier, ils ont condamné la confrontation publique avec le Dr Valentine Akwulpwa, un neurologue desservant toute la région du Nord, comme un «affront collectif à la fraternité médicale».
La minorité a en outre accusé le ministre de contourner légalement les procédures disciplinaires obligatoires et de ne pas avoir accordé au Dr Atiku le droit à une audience équitable avant son retrait.
« Cette grandeur populiste ne doit pas remplacer la gouvernance légale », a averti le communiqué, ajoutant que la décision sape le moral des soins de santé et menace l’indépendance professionnelle.
Le caucus est exigeant:
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Inversion immédiate du licenciement du Dr Atiku
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Des excuses publiques au Dr Akwulpwa et au personnel du TTH
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Intervention par des organismes professionnels de la santé et la société civile pour défendre la procédure régulière
« Nous explorerons toutes les avenues légales et parlementaires pour s’assurer que cette affaire n’est pas balayée sous le tapis », a conclu le communiqué.
La minorité a réaffirmé son engagement à maintenir l’état de droit et à protéger les institutions publiques contre la dépassement arbitraire de l’exécutif.