La GACC aide les journalistes à améliorer leur couverture des audits financiers publics

Maria

La Coalition ghanéenne de lutte contre la corruption (GACC) a organisé un atelier de formation d’une journée à Accra visant à améliorer la compréhension des rapports de l’auditeur général par les professionnels des médias.

L’atelier a réuni des journalistes sélectionnés des médias publics et privés. L’atelier visait à leur donner les compétences nécessaires pour interpréter, distiller et rendre compte avec précision de ces rapports.

Cette initiative fait partie d’un projet plus vaste du GACC, intitulé : « Construire des preuves pour une responsabilité accrue au Ghana grâce à une initiative de responsabilité multipartite », qui promeut la transparence et la responsabilité dans la gestion des finances publiques.

Dans son discours, la secrétaire exécutive de la GACC, Beauty Emefa Narteh, a souligné l’importance d’une bonne diffusion des conclusions de l’Auditeur général. Elle a noté que le manque actuel de compréhension de ces rapports entrave l’efficacité des reportages médiatiques.

« Grâce au financement de la Fondation Hewlett, la GACC forme des journalistes de tout le pays à mieux comprendre les rapports d’audit et le cycle de gestion des finances publiques », a expliqué Narteh. Elle a souligné la nécessité de réaliser des reportages de suivi et des analyses approfondies des rapports d’audit pour garantir que le public soit bien informé.

Le directeur général de l’Agence d’audit interne, le Dr Eric Oduro-Osae, a souligné le rôle crucial des auditeurs internes dans la prévention de la corruption et des irrégularités financières au Ghana.

Il a toutefois souligné que les auditeurs internes sont confrontés à des défis tels que la faiblesse des cadres juridiques, les mauvaises conditions de travail et le manque de ressources.

Il a appelé le gouvernement à prendre des mesures pour renforcer les lois sur l’audit interne, améliorer les conditions de travail et prévenir les abus professionnels des auditeurs internes.

Le Dr Oduro-Osae a également souligné que l’autonomisation des auditeurs internes et l’accent mis sur les mesures préventives permettraient de limiter les irrégularités financières avant qu’elles ne se produisent.

Il a exhorté le gouvernement à restructurer complètement le processus d’audit interne et à adopter des amendements aux lois sur l’audit interne.

Il a également souligné l’importance de veiller à ce que les fonds publics soient dépensés de manière optimale, en tenant compte non seulement de l’efficience et de l’efficience, mais également de l’impact environnemental.

Seth Joseph Bokpe, rédacteur en chef adjoint du Fourth Estate, a également profité de l’occasion pour guider les journalistes sur les lois relatives au droit à l’information (RTI) et sur la manière de les exploiter pour améliorer leurs reportages.

Les participants ont félicité la Coalition ghanéenne de lutte contre la corruption (GACC) pour avoir organisé cette formation enrichissante, notant qu’elle leur permettrait de mieux saisir les subtilités des rapports de l’auditeur général.

L’atelier de formation s’est conclu par un appel à l’amélioration des systèmes d’audit interne afin de renforcer la responsabilisation et de garantir que les ressources publiques sont utilisées aux fins prévues.

Source : Isaac Kofi Dzokpo/newsghana.com.gh