La corruption de la Chambre nationale des chefs s’aggrave

Maria

Prosper Kay

La chefferie est une institution très vénérée dans le monde entier.

Avant que la politique ne lui vole la vedette il y a des siècles, il était là depuis des milliers d’années.

Ce n’est pas pour rien que la Constitution de 1992 a accordé une reconnaissance particulière aux chefs.

Mais hélas, si l’on n’y prend pas garde, certains membres du personnel de la Chambre des chefs régionale du Grand Accra (Dodowa) et de la Chambre des chefs nationale détruiront cette institution respectable avec leurs intérêts paroissiaux.

La récente gazette remise à l’un des candidats à la présidence de Ngleshie Alata était un cas évident de pratiques de corruption à la Chambre nationale des chefs.

Les formulaires de déclaration de chefferie (CD) de Nii Ahuma Kojo III ont été envoyés à Dodowa trois fois, et trois fois le greffier M. Enoch Addo les a rejetés en raison de son choix préféré pour lequel il a tout fait pour le faire enregistrer malgré les nombreuses poursuites judiciaires en cours contre lui.

Peu après que Nii Armaah Kwafio II soit devenu président par intérim de Ngleshie Alata, le vice-président de la Chambre des chefs de la région du Grand Accra, Nii Odaifio Welensti, l’a accueilli et l’a persuadé de signer le CD d’un candidat particulier, ce qu’il a refusé. Il existe une vidéo qui confirme cette rencontre particulière entre Nii Armaah Kwafio et Nii Odaifio Welensti.

Nii Ahuma Kojo III a ensuite adressé une pétition à la Chambre nationale des chefs pour traitement injuste au niveau régional. Lorsqu’il a rencontré le président Nana Yaw Ogyeahoho à Kumasi, il lui a dit que s’il y avait des problèmes juridiques, ils devaient d’abord être réglés.

Lorsque Enoch Addo Nicodemusly a envoyé les formulaires de CD de l’autre candidat à Kumasi, Nii Ahuma Kojo a informé le président Nana Yaw Ogyeahoho que le candidat en question avait une affaire devant une haute cour d’Accra et de Dodowa respectivement.

Surtout, le conseil traditionnel de Ngleshie n’a pas délibéré sur ses formulaires de CD et le président par intérim Nii Armaah Kwafio n’a rien signé, c’est plutôt le chef d’Adedenta Nii Ayikwei qui l’a fait.

Ironiquement, c’est lui-même qui a conseillé à Nii Ahuma Kojo d’adresser immédiatement une pétition à la Chambre nationale des chefs et de contacter également le greffier national, M. Anthony Yeboah Tabiri.

Sachant ce qu’ils ont fait, le jeudi 20 juin 2024, Anthony Yeboah Tabiri, Enoch Addo et Odaifio Welensti ont tous fui Kumasi par crainte de se voir signifier une décision de justice.

En tant que président de la Chambre nationale des chefs, Nana Yaw Ogyeahoho n’a pas eu d’autre choix que d’assister à la cérémonie.

Il a alors imaginé un plan pour inonder le bâtiment de policiers. Entre le jeudi 20 juin et le vendredi 21 juin, une forte présence policière a été déployée pour empêcher tout huissier de venir.

Un homme a réussi à s’introduire dans la salle de conférence et la police l’a rapidement chassé. Une vidéo virale en témoigne.

En tant que fonctionnaires, Enoch Addo et Anthony Yeboah Tabiri ne sont pas censés prendre parti et rester toujours neutres, mais ils sont désormais des faiseurs de rois officieux.

Des rumeurs circulent depuis longtemps selon lesquelles Enoch Addo aurait fait de Dodowa son entreprise personnelle. Pour lui, il s’agit du plus offrant.

Quelle que soit la raison qui a pu les motiver à créer ce chaos, seuls les habitants de Ngleshie en souffriront.

Nii Ahuma Kojo estime avoir été traité de manière injuste par les personnes en qui il avait confiance.

Source : LA FAMILLE DE Nii AHUMA KOJO III