Par le journaliste du personnel
ADDIS ABEBA – (BORKENA) – La Commission éthiopienne des droits de l’homme (EHRC) a appelé à des mesures rapides pour mettre fin aux préjudices, aux exécutions extrajudiciaires et aux arrestations arbitraires perpétrés par les forces de sécurité gouvernementales dans la région d’Amhara. La Commission a déclaré dans un communiqué publié hier que les blessures infligées aux civils, les exécutions extrajudiciaires et les détentions arbitraires perpétrées par les forces de sécurité gouvernementales dans diverses parties de la région sont très graves et comptent parmi les problèmes les plus urgents.
La Commission a observé, sur la base des informations recueillies auprès des résidents, des victimes et de leurs familles, y compris des témoins oculaires, que le conflit armé s’est étendu à différents Weredas de la région d’Amhara. Les dégâts infligés aux habitants ont continué de s’aggraver, a déclaré l’EHRC dans son communiqué officiel.
En particulier, du 25 août au 5 septembre 2023, de nombreux civils ont été tués, ont été blessés et des propriétés ont été endommagées dans les villes de Debre-Markos, Adet, Marawi, Debre-Tabor, Delgi, Majete, Showa-Robit et Antsokia, y compris dans certaines zones rurales de Kebeles. Les familles et les témoins oculaires affirment que parmi les personnes tuées lors des échanges de tirs figurent des personnes travaillant sur les routes et dans les fermes, y compris celles qui se trouvaient dans leurs maisons.
La Commission a déclaré que les victimes des exécutions extrajudiciaires perpétrées entre le 31 juillet et le 10 août 2023 comprennent des personnes arrêtées lors d’une perquisition maison par maison, des citoyens non armés qui ont été rassemblés dans les rues pendant le conflit, d’autres à qui il a été demandé de apportent leurs « armes cachées », des civils surpris en train de violer le couvre-feu et des membres du militant armé (communément appelé Fano) qui ont été arrêtés notamment à Adet, Debre-Markos, Debre-Tabor, Jigga, Lemi, Majete, Merawi, Villes de Mertu-Lemariyam et Shewa-Robit. Selon l’EHRC, cette question doit faire l’objet d’une enquête approfondie de la part de la Commission et de la commission d’enquête sur l’état d’urgence.
Outre les arrestations et les camps de « détention » officiellement confirmés par le département du poste de commandement de l’état d’urgence, des arrestations généralisées et arbitraires ont eu lieu par les forces de sécurité gouvernementales dans les régions d’Amhara et d’Oromia, notamment à Addis-Abeba, Gondar, Lalibela, Mekane-Selam, Kobo et Shewa-Robit Towns, selon la Commission. Des arrestations arbitraires d’« Amharas » ont également eu lieu dans la région d’Oromia, notamment à Sheger Town et à Addis-Abeba.
Bien que certains de ces détenus aient été libérés, un nombre non identifié de personnes se trouvaient toujours dans des camps de détention au moment de la publication de ce communiqué, notamment celles détenues dans l’enceinte de l’École de formation de la police de la région Sud (communément appelée Abosto). Les personnes arrêtées par les forces de sécurité gouvernementales sont généralement accusées de « soutenir le groupe armé » et/ou de « cacher des armes ».
Un certain nombre de résidents sans abri, dont des enfants et des femmes rassemblés dans les rues, ont été détenus dans des centres de détention de fortune situés dans le Woreda de Sida-Awash, dans la sous-ville de Gelan, dans la ville de Sheger, dans la région d’Oromia. Parmi ces détenus, 29 personnes ont été identifiées grâce à leurs papiers d’identité et libérées. La Commission a également indiqué que l’épidémie de maladie transmissible au sein du centre de détention a été maîtrisée.
EHRC a déjà visité le 1St En septembre 2023, les personnes détenues dans le camp d’entraînement militaire du commandement ouest des forces du ministère de la Défense nationale à Awash-Arba. La Commission s’est engagée à faire de même avec les autres camps de détention.
Par conséquent, pour résoudre le conflit de manière durable, notamment en donnant la priorité à toutes les options pacifiques disponibles :
- Les mesures prises par toute partie devraient éviter complètement de cibler des civils ou des infrastructures, y compris en empêchant toute perturbation des activités sociales et économiques, afin de garantir une protection appropriée aux civils ; respecter les droits inaliénables, notamment le droit à la vie et le droit d’être protégé contre les traitements inhumains
- Les enquêtes nécessaires devraient être menées sur les parties impliquées dans les meurtres de civils et les arrestations arbitraires, et les responsabilités devraient être confirmées.
- Veiller à ce que le cas soit traité par l’administration régulière de la justice pénale concernant les personnes arrêtées sans l’ordre de l’état d’urgence. Ceci est fait pour confirmer le droit des personnes arrêtées à obtenir justice.
- Les mesures prises pour mettre en œuvre l’état d’urgence, en particulier l’application des arrestations et des couvre-feux, devraient être guidées par les principes fondamentaux de nécessité, de proportionnalité, de non-discrimination et de légalité.
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