La Commission de protection des consommateurs (CPC) a exprimé ses inquiétudes face au nombre croissant d’entreprises opérant sans terminaux de point de vente (POS), ce qui est illégal au Zimbabwe.
Dans un communiqué, le PCC a déclaré avoir lancé une campagne éclair ciblant les détaillants de carburant qui portent atteinte à la loi de finances numéro un de 2018 en opérant sans les machines de point de vente requises.
« L’article 51 (h) de la loi sur la protection des consommateurs, chapitre 14.44, interdit aux entreprises de se livrer à des pratiques commerciales déloyales, qui incluent, sans toutefois s’y limiter, la violation du droit de choix des consommateurs. En outre, la loi de finances numéro un de 2018, qui a modifié l’article 10 de la loi sur la promotion de l’utilisation des banques et la répression du blanchiment d’argent (chapitre 24 : 24), oblige les entreprises à acquérir tout appareil facilitant le paiement électronique de leurs biens ou services (communément appelé comme machines de point de vente) ou facilite le paiement de ses biens ou services par voie électronique à l’aide d’un appareil téléphonique mobile ou d’un ordinateur.
« Pour protéger les consommateurs contre les pratiques commerciales déloyales, la Commission de protection des consommateurs mène une campagne d’application de la loi, en commençant par le secteur de la vente au détail de carburant, où plusieurs stations-service ont été jugées déficientes et ont reçu des avis de conformité de la Commission conformément à l’article 68 de la loi. CPA», lit-on dans le communiqué.
« La Commission a constaté que sur les 27 stations-service inspectées, 80 % d’entre elles ne disposaient pas de distributeurs automatiques de points de vente ».
Le PCC a averti que les entreprises jugées défaillantes seront lourdement pénalisées.
« Les membres du public sont invités à aider la Commission en signalant les entreprises qui ne donnent pas aux consommateurs la possibilité de rechercher leurs biens et services ».






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