La Commission de l’énergie du Ghana organise un forum pour élaborer une politique sur les véhicules électriques

Maria

Electric Vehicles

Afin d’établir un secteur de véhicules électriques (VE) complet et durable, la Commission de l’énergie du Ghana organise un forum des parties prenantes pour rédiger un document politique essentiel.

Cette initiative vise à rationaliser le secteur en appliquant les normes adoptées, en garantissant l’alignement avec les réglementations internationales et en répondant aux préoccupations en matière de sécurité des utilisateurs de véhicules électriques.

Le forum s’inscrit dans le cadre de l’initiative plus large « Drive Electric » de la Commission de l’énergie, qui a débuté en 2019 en collaboration avec le ministère de l’Énergie.

Cette initiative a introduit les véhicules électriques au Ghana, cherchant à favoriser une ère de technologie verte et durable, offrant l’espoir d’un environnement plus propre au milieu d’une population véhiculaire croissante.

Au cœur de la discussion se trouve l’accessibilité des bornes de recharge pour véhicules électriques à travers le Ghana, qui, selon les parties prenantes, favorisera considérablement l’adoption des véhicules électriques.

Le prochain document politique abordera les réglementations relatives à la recharge des véhicules électriques et à l’échange de batteries, créant ainsi un cadre juridique pour soutenir le secteur et améliorer le déploiement des infrastructures.

Des intervenants de divers secteurs, notamment ceux de l’énergie, du pétrole, du gaz, des constructeurs automobiles, de l’industrie privée et des agences internationales, ont participé au forum, démontrant ainsi une approche collaborative et leur précieuse contribution à la politique.

Ces contributions aideront à façonner le document réglementaire pour fournir un soutien juridique aux normes ghanéennes en matière de véhicules électriques et faciliter les améliorations à l’échelle du secteur.

Doris Agbevivi, directrice adjointe de l’efficacité énergétique et coordinatrice de l’initiative Drive Electric, a souligné que la nouvelle réglementation vise à normaliser et à gérer le secteur, et non à entraver l’adoption des véhicules électriques.

Agbevivi a rassuré : « La réglementation n’a pas pour but de dissuader les Ghanéens d’explorer le secteur des véhicules électriques, mais plutôt d’établir des normes pour gérer le secteur. »

Clémentine Dardy, directrice pays de l’Agence française de développement, a appelé à l’inclusion de pratiques environnementales durables et de gestion des déchets électroniques dans le cadre réglementaire.

Elle a souligné l’importance d’adopter des politiques qui empêchent le Ghana de devenir un dépotoir de véhicules obsolètes.

Dr Robert Sogbdji, Directeur adjoint de l’efficacité énergétique au ministère de l’Énergie, a souligné la nécessité pour les électriciens certifiés d’installer des bornes de recharge afin de prévenir les risques électriques.

Le forum a reçu le soutien de l’Agence Française de Développement (AFD) et un financement de l’Union européenne (UE) dans le cadre du programme d’utilisation durable des ressources naturelles et de financement de l’énergie (SUNREF).

L’UE a engagé 50 000 euros pour aider à l’élaboration de la réglementation sur la recharge des véhicules électriques et l’échange de batteries, renforçant ainsi l’engagement en faveur d’une utilisation durable et efficace de l’énergie au Ghana.