La chute d’Abiy et de son PP est certain

Maria

Pourquoi la survie de Fano dépend de la stratégie, pas de la vitesse. Vous n’avez pas à brûler la maison que vous souhaitez hériter !!

Abiy Ahmed _ fano Abiy Ahmed _ fano
Reuters (fichier)

Par Habte H.

Dans les sables changeants de la politique éthiopienne, peu de mouvements ont capturé l’imagination nationale comme Amhara Fano. Une fois de manière lâche organisée et enracinée localement, Fano est devenu une force formidable – qui a repoussé les offensives du gouvernement, a saisi des territoires et inspiré d’innombrables jeunes avec sa résilience et sa clarté. Mais même au plus fort de sa force, Fano fait maintenant face à un choix stratégique qui pourrait définir son héritage: lutter pour une victoire immédiate – ou se préparer judicieusement à un pouvoir durable.

Soyons honnêtes – Fano a réalisé ce que beaucoup croyaient impossible. Contre un gouvernement massivement armé, il a parcouru des kilomètres – à la fois littéralement et symboliquement – vers le centre du pouvoir. Alors que les balles et la propagande ont volé, Fano a tenu bon, construisant non seulement des gains militaires mais aussi une pertinence politique.

Et c’est exactement ce que la décision Parti de la prospérité (PP) peurs.

Un régime acculé et le coût dangereux du désespoir

Le gouvernement ne défend plus simplement son autorité. Il panique. PP utilise tout dans son arsenal – drones, alliances, désinformation et répression extrajudiciaire – juste pour rester à flot. Mais ce désespoir téméraire a un coût dévastateur: des vies sont perdues des deux côtés, et les flammes d’une guerre civile plus large se lèchent aux talons de la nation.

Fano ne doit pas tomber amoureux de l’appât. Il est maintenant temps de la stratégie, pas de vitesse. Les signes de la chute de PP sont déjà écrits à travers les murs politiques du pays. La sage décision n’est pas maintenant de se précipiter, mais de préserver les combattants, de protéger les civils et de se préparer à une transition – qui n’est peut-être pas trop loin.

Pourquoi PP tombera – et plus tôt que prévu?

Un régime défaillant ne s’effondre pas en même temps – il s’érode de l’intérieur, jusqu’à ce que même ses défenseurs les plus bruyants commencent à chuchoter le doute. PP est entré dans cette phase. Voici pourquoi:

1. Haine publique sans précédent

Dans l’histoire politique moderne de l’Éthiopie, aucun parti au pouvoir, et aucun leader comme Abiy, n’a fait face à autant de déteste public que PP et son leadership. Des centres urbains aux Heartlands ruraux, à travers les lignes ethniques et les divisions de classe, le sentiment est le même: « Assez. » Même sous le Derg, même dans les dernières années de l’EPRDF, il y avait un espace pour la légitimité négociée. Pas avec PP. La colère est crue, profonde et irréversible.

2. Une économie en chute libre

L’inflation, le chômage, l’effondrement des services publics – les griefs économiques ont atteint un point d’ébullition. Les familles ne peuvent pas nourrir leurs enfants, les fonctionnaires n’ont pas été payés depuis des mois et les jeunes ne voient aucun avenir sous ce régime. Et lorsque le désespoir économique rencontre la répression politique, le résultat est inévitable: la défiance massive.

3. Un régime qui se réprime pour survivre

Ce que PP manque dans le soutien du public; Il essaie de rattraper la force brute. De jour en jour, les meurtres arbitraires, la surveillance, l’emprisonnement et la peur augmentent. Mais cette stratégie de terreur est contrefaçon. Les gens n’ont plus peur – ils sont en colère. Et lorsqu’une population perd sa peur, le pouvoir change.

4. Dangereux dépassement régional

Alors que PP a du mal à gouverner à la maison, il étire également son muscle militaire à l’étranger – avec l’Érythrée, Djibouti (peut-être le Soudan et l’Égypte) et d’autres. Ce n’est pas seulement l’aventurisme géopolitique. C’est le désespoir. Un régime essayant de prouver la pertinence en dehors de ses frontières car elle a perdu sa crédibilité. Mais c’est aussi un pari dangereux, qui pourrait isoler l’Éthiopie et accélérer l’effondrement de PP.

Ce que Fano doit faire maintenant: pensez au pouvoir, pas seulement à la protestation

Alors, que devrait faire Fano maintenant? L’impulsion à faire avancer est compréhensible – mais la vraie victoire réside dans Pensée à long termepas des victoires tactiques.

Par conséquent, le fano doit:

  • Préserver ses combattants et minimiser les victimesConnaître la guerre n’est pas seulement sur le champ de bataille mais pour l’avenir de la gouvernance.
  • Renforcer l’unité interne. Les guerres civiles ne commencent pas seulement par les gouvernements. Ils commencent souvent lorsque les mouvements de résistance s’éclatent. Il est maintenant temps de réconcilier, de coordination et de clarté.
  • Développer une véritable vision politique: Qu’est-ce qui vient après PP? Comment Fano gouvernera-t-il une nation diversifiée et fragmentée? Comment va-t-il gagner non seulement une guerre, mais la paix?
  • Établir des relations avec des acteurs locaux et régionaux. Fano ne peut pas gagner isolément. Il doit renforcer la confiance avec la société civile, les communautés de la diaspora, les chefs religieux et autres mouvements nationaux.

Un dernier mot: ne brûlez pas la maison que vous souhaitez hériter

La chute du PP est presque certaine. Mais la manière dont il tombe – et ce qui monte après – déterminera le sort de l’Éthiopie. Fano a montré un courage et une discipline incroyables. Maintenant, il doit montrer une discipline stratégique. Ce n’est pas le moment de se précipiter dans Addis dans un feu de colère. C’est le moment d’organiser, d’élaborer des stratégies et d’humaniser la lutte.

Se battre pour la justice est noble. Mais pour se préparer au leadership – c’est révolutionnaire !! Laissez le monde voir un nouveau type de résistance. Celui qui survit non seulement à la guerre mais remporte l’avenir.

Note de l’éditeur: les vues dans l’article ne reflètent pas nécessairement les vues de Togolais.info

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