Didacus Malowa, journaliste à Togolais.info, apporte plus de trois ans d’expérience dans la couverture de la politique et de l’actualité au Kenya.
Kilifi – L’ancien secrétaire du Cabinet du Tourisme, Najib Balala, a trouvé un soulagement après la clôture de l’affaire de corruption contre lui.
Le tribunal anti-corruption de Malindi a autorisé la clôture d’une affaire de corruption de 8,5 milliards de KSh contre lui après que le directeur des poursuites publiques (DPP) a demandé son retrait.
Dans une lettre datée du vendredi 31 juillet, l’ODPP a demandé le retrait de l’affaire, invoquant des enquêtes incomplètes et le manque de divulgation complète.
Selon l’ODPP, le calendrier de finalisation des enquêtes était incertain, ce qui rendait impossible la poursuite de l’affaire.
« Par lettre datée du 31 juillet 2024, l’ODPP ordonne l’arrêt de la procédure en vertu de l’article 157 de la Constitution lu avec l’article 87(a) du Code de procédure pénale pour les motifs indiqués par M. Mwangi pour l’ODPP selon lesquels les enquêtes n’ont pas été achevées et la divulgation complète n’a pas été faite et que la période qu’il pourrait falloir pour finaliser les enquêtes est incertaine », peut-on lire en partie dans la décision du magistrat en chef de Malindi, James Mwaniki.
Suite à la demande du DPP, Mwaniki a accepté la demande, libérant l’accusé en vertu de l’article 87(a) du Code de procédure pénale.
« La demande du ODPP de retirer l’affaire est par la présente autorisée et les accusés sont libérés en vertu de l’article 87(a) du Code de procédure pénale », a déclaré Mwaniki.
Quel est l’avertissement de Mwaniki à l’ODPP
Mwaniki a en outre ordonné que toute caution en espèces déposée au tribunal soit restituée aux déposants et que les documents de garantie soient restitués aux cautions.
Dans sa décision, Mwaniki a souligné que la demande du Bureau du procureur général de retirer les accusations ne devait pas être interprétée comme un abus de procédure judiciaire.
Il a toutefois averti que si l’ODPP poursuivait des poursuites ultérieures contre l’accusé sur la base des mêmes faits, cela pourrait constituer un abus de procédure.
« Toute décision de l’ODPP d’engager des poursuites ultérieures contre l’un des accusés en raison des mêmes faits peut elle-même facilement être interprétée comme un abus de procédure judiciaire ou constituer un tel abus pour les raisons indiquées ci-dessus », a-t-il statué.
Pourquoi Balala a été arrêté
L’ancien CS et ses coaccusés ont été arrêtés par la Commission d’éthique et de lutte contre la corruption (EACC) le 22 décembre 2023.
Ils ont été accusés de fraude présumée en matière d’approvisionnement et de vol de fonds publics dans le cadre de la construction de la branche côtière du Kenya Utalii College, rebaptisé Ronald Ngala Utalii College dans le comté de Kilifi.
Selon l’EACC, Balala et ses coaccusés ont été arrêtés et traduits en justice après que le DPP, après un examen indépendant du dossier, a convenu avec l’EACC qu’il y avait suffisamment de preuves pour les inculper.
Relecture par Otukho Jackson, journaliste multimédia et rédacteur en chef chez Togolais.info