6 février 2024
Entreprise
Par Alois Vinga
Le géant du ciment coté en bourse Khaya Cement a félicité les autorités monétaires pour avoir maintenu une politique stricte grâce à des mesures clés qui ont stimulé la productivité dans ce secteur critique.
Présentant cette semaine les performances du groupe pour le semestre clos le 30 juin 2023, le président du conseil d’administration de Khaya ; Kumbirayi Katsande a salué l’impact positif des mesures politiques appliquées.
« Le premier trimestre de 2023 a vu se poursuivre l’effet positif de l’orientation monétaire et budgétaire stricte adoptée, qui visait à stabiliser à la fois le taux de change des devises et les prix des produits de base. Les interventions mises en œuvre ont eu les effets positifs suivants sur la performance économique : l’inflation annuelle passe de 101,5 % en décembre 2022 à 75,2 % en avril 2023 », a-t-il déclaré. Il a déclaré que malgré l’augmentation des taux d’inflation au fil de l’année en raison de l’instabilité des taux de change, le groupe a bénéficié d’avantages tels que l’augmentation du taux de rétention des devises de 75 % à 85 %, ce qui a effectivement augmenté la génération de liquidités.
La baisse du taux des prêts bancaires aux particuliers de 100% par an à 75% par an, ce qui a entraîné une augmentation du pouvoir d’achat des constructeurs de maisons individuelles, a également été saluée.
À la date de clôture, les passifs courants de la société dépassaient les actifs courants de 45 858 122 ZWL et la société a déclaré une perte globale nette pour la période de 265 239 239 ZWL largement imputable au solde à payer d’un emprunt en devises fortes et aux pertes de change qui en résultent.
En raison des incertitudes qui prévalent dans l’environnement économique et de la nécessité cruciale de garantir le maintien d’un fonds de roulement adéquat dans l’entreprise, les administrateurs n’ont pas déclaré de dividende.
« Nous saluons et soutenons les efforts du gouvernement et des agences de réglementation pour stabiliser l’environnement macro-économique et maintenir la viabilité de l’industrie du ciment », a ajouté Katsande.
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