La gouverneure de Meru, en difficulté, ne semble pas perturbée par les récents développements politiques dans le comté qui ont abouti à sa destitution.
Le jeudi 22 août, la gouverneure s’est présentée à son bureau, un jour après que le Sénat a confirmé sa destitution.
Ce que Kawira Mwangaza a déclaré après son retour au pouvoir
Semblant avoir « guéri » de ce revers, Mwangaza a suggéré qu’elle n’allait nulle part, faisant même allusion à son intention de défendre son siège pour les deux mandats constitutionnels de cinq ans.
Elle semblait calme et sereine dans son bureau.
« Kabati kabati kaende kaende. #MbeuyaNgai #KumiBilaBreak. Que Dieu me vienne en aide. Je me sens bénie dans le comté de Meru », a-t-elle posté.
Elle a ensuite présidé une réunion réunissant tous les membres de l’exécutif départemental.
Mwangaza a réaffirmé son engagement à améliorer la vie des électeurs de Meru grâce à une gouvernance efficace.
La cheffe du comté a obtenu un sursis de la Haute Cour de Nairobi, qui a suspendu l’approbation par le Sénat de sa destitution.
C’était après qu’elle ait déposé une pétition contestant la résolution de la Chambre haute.
Pourquoi le gouverneur de Meru a été destitué
Mwangaza a été destitué le 8 août par 49 des 69 MCA.
Elle a été accusée d’abus de pouvoir, de faute grave et de violation de la Constitution.
En raison de la violation flagrante de la Constitution, 26 sénateurs ont voté contre le gouverneur, quatre d’entre eux souhaitant la sauver.
Pour faute grave, 26 sénateurs ont voté pour renvoyer Mwangaza chez elle, deux en sa faveur et 14 s’abstenant.
Vingt-sept sénateurs ont reconnu le gouverneur coupable d’abus de pouvoir, un sénateur votant contre l’accusation et 14 s’abstenant.
En plus de suspendre la mise en œuvre du Sénat, la Haute Cour a interdit au président Amason Kingi de publier la procédure de destitution au Journal officiel.
Relecture par Otukho Jackson, journaliste multimédia et rédacteur en chef chez Togolais.info