Journal de la CAN 2024 de Nana Kwasi Gyan-Apenteng -9

Maria

Afcon

(LA PLUPART) DES PUISSANTS SONT TOMBÉS

Abordons d’abord la petite question du nom de l’actuelle CAN. Cette 34e CAN est connue sous les noms de AFCON 23 et AFCON 23.

Officiellement, il s’agit de la CAN 2023 car elle était prévue pour juillet dernier mais a été reportée au début de cette année en raison de préoccupations météorologiques en Côte d’Ivoire pendant l’été de l’hémisphère Nord.

Quoi qu’il en soit, le tournoi a lieu en 2024, et longtemps après que la raison du changement soit oubliée, l’utilisation pédante du 23 pour décrire un événement en 24 va dérouter les chercheurs, les administrateurs, les passionnés et tous ceux qui peuvent avoir des raisons. de faire référence à cette CAN. C’est pour cette raison que je m’en tiens à la CAN 2024 dans mes agendas.

Passons maintenant au problème principal. Si j’étais un parieur, j’aurais perdu lourdement car les deux équipes que j’avais annoncées pour la finale sont toutes deux éliminées. J’avais prédit une finale entre le Sénégal, tenant du titre, et le Maroc, quart de finaliste de la Coupe du monde. Sur la forme actuelle, et surtout en termes de confiance, je pensais que ces deux-là allaient sortir des rangs vers le sommet. Bien entendu, cela ne s’est pas produit. Félicitations à l’Afrique du Sud pour les gagnants émergents d’hier soir.

Cette CAN a vu le départ anticipé de la plupart des grands maîtres du football du continent, tels que le Ghana, l’Égypte, le Cameroun, le Sénégal et le Maroc. La question de savoir si le Ghana appartient toujours au groupe d’élite est discutable, mais là n’est pas la question. En fait, le fait est que l’ordre ancien a changé, cédant la place à un nouvel ordre dans lequel il n’y a plus de vairons.

Bien sûr, l’Afrique du Sud, le Nigeria et la Côte d’Ivoire font partie de la vieille élite et pourraient bien prouver qu’il n’y a finalement pas de nouvel ordre. Cependant, au vu du parcours de ce tournoi, on ne peut nier l’émergence d’une nouvelle structure dans le jeu africain. Le respect de la gloire passée est désormais un concept ridicule, comme l’ont montré les trois matches de groupe du Ghana et la performance d’une équipe comme le Cap-Vert.

Mes deux équipes pour la finale sont éliminées. J’ai appris ma leçon. Aucune prédiction pour le moment. Il faudra un grand joueur pour miser tout sur un gagnant le 11 février. Mieux vaut se couvrir un peu car rien n’est sûr dans le football africain.

kgapenteng@gmail.com