JAPKPA RAIDS House de l’ancien gouverneur de tourbière Addison

Maria

Prosper Kay

Capturer

Dans une autre démonstration inquiétante d’agression sanctionnée par l’État, Richard Jakpa, le directeur nouvellement nommé pour des opérations spéciales au Secrétariat du Conseil de sécurité nationale, a dirigé une équipe d’une vingtaine d’hommes armés lors d’un raid effronté sur la résidence de l’ancien gouverneur de la Banque du Ghana, le Dr Ernest Addison, le mercredi 19 mars 2025.

Les agents, vêtus de cagoules et de masques de visage, ont pris d’assaut les locaux d’une manière qui rappelle un gang criminel plutôt qu’une opération de sécurité légale.

En entrant dans la maison, Jakpa a immédiatement supprimé toutes les caméras de vidéosurveillance, apparemment déterminées à s’assurer qu’aucune preuve de l’opération ne pouvait être capturée. Dans un tour choquant, il aurait demandé à connaître l’emplacement d’un coffre-fort rempli d’argent – une accusation que le Dr Addison a catégoriquement nié.

Malgré la production d’un mandat de perquisition de la Haute Cour, il n’y avait aucune justification apparente pour le raid. Les agents ont saccagé la résidence entière, fouillé à travers les effets personnels et finalement saisir les gadgets électroniques et autres objets de valeur. La nature agressive de l’opération a alimenté les soupçons que cela concernait moins l’application de la loi et plus sur le harcèlement et l’intimidation.

Ce n’est pas la première fois que Jakpa dirige une opération aussi controversée. Il était au centre d’un raid illégal sur la résidence de Ken Ofori-Atta, l’ancien ministre des Finances. Cette opération a été menée sans mandat et a depuis entraîné une action en justice contre l’appareil de sécurité de l’État.

Le dernier incident soulève de graves préoccupations concernant l’utilisation croissante des agences de sécurité de l’État comme outils de persécution politique. Cette invasion effrontée n’est rien de moins qu’une agression directe contre la démocratie et les principes fondamentaux de la justice. Une opération sans loi, exécutée avec le soutien de la sécurité de l’État, signale une descente dangereuse à l’autoritarisme – où la force l’emporte sur l’état de droit et les vendettas politiques sont déguisées en opérations de sécurité nationale.

L’arme imprudente de la sécurité nationale aux fins politiques est indéfendable. Il expose une croyance dangereuse – que le pouvoir accorde le droit de faire taire les critiques par tous les moyens nécessaires. Aucun citoyen n’est en sécurité dans un pays où les agences de sécurité opèrent en toute impunité, traitant les opposants politiques comme des ennemis pour être traqués et modérés.

Ce raid est un abus de pouvoir sans vergogne et un indicateur sombre de l’endroit où ce gouvernement se dirige. La démocratie ne peut pas survivre dans un environnement où ceux qui ne sont pas d’accord avec l’élite dirigeante sont soumis à des invasions de style militaire de leurs maisons. Chaque Ghanéen qui croit en la justice et à l’état de droit doit dénoncer cet abus flagrant avant qu’il ne devienne la nouvelle normale.