Faith Chandianya, journaliste à Togolais.info, apporte plus de trois ans d’expérience dans la couverture de la politique et de l’actualité au Kenya.
Nairobi: L’inspecteur général de la police Douglas Kanja a évoqué le chaos qui a éclaté lors des funérailles de Limuru le jeudi 28 novembre.
L’ancien vice-président Rigathi Gachagua avait assisté aux funérailles de son ami Erastus Nduati, alias Mwene Limuru, lorsque des hommes de main présumés ont perturbé l’événement, faisant plusieurs blessés.
Qu’a dit IG Kanja à propos du chaos de Limuru ?
Dans un communiqué de la police nationale, Kanja a déclaré que le chaos avait commencé alors que l’ancien député de Limuru, Peter Mwathi, s’adressait aux personnes en deuil au lycée Bibirioni Boys, lieu des funérailles.
Il a ajouté que les voyous avaient perturbé les funérailles en lançant des objets et des chaises sur les personnes en deuil, les forçant à se disperser pour se mettre en sécurité.
Kanja a souligné la gravité de l’incident, notant que des biens de valeur inconnue ont été détruits pendant le chaos.
« En conséquence, des biens d’un nombre et d’une valeur inconnus ont été endommagés, mais jusqu’à présent, nous n’avons reçu qu’une plainte d’une seule personne », a-t-il déclaré.
Abordant l’enlèvement présumé de Mwathi, Kanja a confirmé que la police nationale ne l’avait pas arrêté, car il n’était pas une personne d’intérêt dans l’affaire.
Cela a soulevé des questions sur le sort de Mwathi qui, selon le sénateur de Kiambu, Karungo Thang’wa, a été vu en train d’être emmené par des hommes dans une voiture Subaru.
Kanja a ajouté que la Direction des enquêtes criminelles de Limuru avait déjà lancé une enquête sur l’incident pour appréhender les responsables.
« Des agents sont déjà sur place pour enregistrer les déclarations des membres de la famille du défunt. »
Il a également exhorté les Kenyans disposant d’informations sur les suspects à l’origine du chaos de Limuru à se présenter au poste de police le plus proche.
La sécurité de Gachagua a-t-elle été retirée ?
Plus tôt, Gachagua avait critiqué le gouvernement kenyan de Kwanza pour avoir retiré sa sécurité, affirmant que cela l’avait exposé à l’attaque lors des funérailles de Limuru.
Gachagua s’est plaint que le gouvernement lui ait retiré les derniers éléments de sa sécurité suite à sa destitution.
Il a déclaré que, même s’il avait choisi de ne pas contester la décision du gouvernement, celle-ci ne lui convenait pas.
Il a noté que tout Kenyan ayant servi à son niveau de gouvernement bénéficie généralement d’une sécurité même après avoir quitté ses fonctions.
L’ancien vice-président a laissé entendre que la décision du gouvernement semblait avoir été conçue pour le rendre vulnérable aux attaques.
Relecture par Asher Omondi, journaliste d’actualité et rédacteur en chef chez Togolais.info.