HELB et le Fonds universitaire parmi 40 sociétés d’État qui seront fusionnées pour réduire les coûts de fonctionnement

Maria

HELB et le Fonds universitaire parmi 40 sociétés d'État qui seront fusionnées pour réduire les coûts de fonctionnement

Kakamega- Le président William Ruto a présidé sa première réunion du cabinet de 2025 au State Lodge Kakamega, dans le cadre de sa tournée dans l’ouest du Kenya.

Le président a noté que des progrès significatifs ont été réalisés dans la pose des bases du programme de transformation économique ascendant (BETA).

La réunion tenue mardi 21 janvier a marqué la première des CS récemment assermentés Mutahi Kagwe, William Kabogo et Lee Kinyanjui.

Le cabinet a noté les réalisations récentes dans le cadre du programme de transformation économique ascendant (BETA), citant l’augmentation des contributions à la Caisse nationale de sécurité sociale (NSSF), les progrès en matière de couverture sanitaire universelle, les initiatives de logement abordable, la création de zones économiques spéciales, et le développement de l’agrégation de comtés et des parcs industriels.

Conformément à l’engagement de rationaliser les opérations gouvernementales, de réduire le gaspillage et de freiner les excès, le Cabinet a approuvé une série de recommandations visant à réformer les sociétés d’État.

Le Cabinet approuve la fusion des sociétés d’État

Le Trésor national, dirigé par CS John Mbadi, a évalué 271 sociétés d’État, à l’exclusion de celles destinées à la privatisation.

Les réformes comprennent la fusion de quarante-deux sociétés d’État ayant des mandats qui se chevauchent ou qui sont liés en vingt entités afin d’améliorer l’efficacité opérationnelle et d’éliminer les redondances.

Les sociétés d’État proposées aux fusions pour en former vingt sont :

  1. Fonds universitaire
  2. Conseil des prêts à l’enseignement supérieur
  3. Office du tourisme du Kenya
  4. Institut de recherche touristique
  5. Autorité des zones franches d’exportation
  6. Autorité des zones économiques spéciales
  7. Autorité anti-contrefaçon
  8. Institut Kenyan de la Propriété Industrielle
  9. Commission du droit d’auteur du Kenya
  10. Institut de recherche et de développement industriel du Kenya
  11. Zones industrielles du Kenya
  12. Société de Financement Agricole
  13. Fonds de matières premières
  14. Service forestier du Kenya
  15. Agence des châteaux d’eau du Kenya
  16. Société de développement agricole
  17. Autorité nationale d’irrigation
  18. Autorité nationale de collecte et de stockage de l’eau
  19. Commission de réforme du droit du Kenya
  20. Conseil national du journalisme juridique
  21. Fonds de promotion du tourisme
  22. Fonds du tourisme
  23. Commission pour l’enseignement universitaire
  24. Autorité de l’enseignement et de la formation techniques et professionnels
  25. Autorité nationale des qualifications du Kenya
  26. Autorité des routes rurales du Kenya
  27. Autorité des routes urbaines du Kenya
  28. Autorité kényane d’investissement
  29. Agence kényane de promotion des exportations et de marque
  30. Conseil de régulation des services d’eau
  31. Autorité de Régulation de l’Eau
  32. Centre régional sur les ressources en eaux souterraines, l’éducation, la formation et la recherche
  33. Société nationale de commerce du Kenya
  34. Office national des céréales et des produits
  35. Fonds Uwezo
  36. Fonds d’entreprise pour les femmes
  37. Fonds de développement des entreprises pour les jeunes
  38. Institut de recherche médicale du Kenya
  39. Institut Kenyan de Recherche sur les Primates
  40. Service d’inspection phytosanitaire du Kenya
  41. Autorité nationale de biosécurité
  42. Autorité agricole et alimentaire

Neuf sociétés d’État vont être dissoutes

Le cabinet a en outre approuvé la dissolution de neuf sociétés d’État, dont les fonctions devraient être transférées aux ministères concernés ou à d’autres entités d’État.

Seize sociétés aux fonctions obsolètes pouvant être assurées par le secteur privé seront également cédées ou dissoutes.

Six sociétés d’État subiront une restructuration afin de mieux aligner leurs mandats et d’améliorer leurs performances. En outre, quatre fonds publics actuellement classés comme sociétés d’État seront déclassifiés et restitués aux ministères concernés avec un cadre de gouvernance renforcé.

Toutes les organisations professionnelles actuellement classées comme sociétés d’État seront également déclassifiées et ne recevront plus de dotations budgétaires de l’État.

Pourquoi le gouvernement apporte-t-il des changements aux sociétés d’État ?

Ces réformes ont été rendues nécessaires par les pressions budgétaires croissantes résultant de ressources gouvernementales limitées, de la demande de services publics de haute qualité et du fardeau croissant de la dette publique.

Selon certaines informations, de nombreuses sociétés d’État ont eu du mal à remplir leurs obligations contractuelles et statutaires, ce qui a conduit à une accumulation de factures en attente s’élevant à 94,4 milliards de KSh au 31 mars 2024.