Gilbert Masengeli poursuit son travail et rencontre les commandants de police du sous-comté malgré sa condamnation

Maria

Gilbert Masengeli poursuit son travail et rencontre les commandants de police du sous-comté malgré sa condamnation

L’inspecteur général de police par intérim, Gilbert Masengeli, a continué à exercer ses fonctions comme d’habitude malgré une peine de six mois de prison.

Que faisait Masengeli malgré sa condamnation ?

Dans une déclaration obtenue par TUKO.frle Service national de police (NPS) a déclaré que Masengeli a dirigé la cérémonie de clôture des commandants de police des sous-comtés à l’Académie nationale de leadership de la police à Ngong’.

« L’inspecteur général adjoint, M. Gilbert Masengeli, préside aujourd’hui la cérémonie de clôture du cours n° 2/2024 des commandants de police du sous-comté (SCPC) à l’Académie nationale de leadership de la police (NPLA) à Ngong’ », peut-on lire en partie dans le communiqué.

Dans son discours du vendredi 13 septembre, l’IG par intérim a encouragé les officiers à travailler ensemble en équipe pour améliorer leur service aux Kenyans.

Les SCPC ont présenté des notes d’orientation à Masengeli sur la gestion des postes de police, le contrôle des foules dans la police du 21e siècle et l’intégrité de la police.

L’événement a également été suivi par Nyale Munga, commandant du campus principal de Kiganjo ; David Birech, directeur de la formation et de la recherche ; et Resila Onyango, porte-parole du NPS et le commandant du NPLA est M. Mathiu Kainga.

Pourquoi Masengeli a-t-il été reconnu coupable ?

Masengeli a été reconnu coupable d’avoir désobéi aux ordres du tribunal le lundi 9 septembre.

Le juge Lawrence Mugambi a déclaré que Masengeli avait continué à exiger une rançon du tribunal après avoir omis d’honorer six convocations.

Le juge a fait valoir que le tribunal ne pouvait plus déterminer ce qui aurait pu arriver aux trois personnes disparues de Kitengela en raison de l’action de l’IG par intérim.

Le lundi 9 septembre, Masengeli a été convoqué au tribunal pour discuter de la disparition des trois personnes.

Masengeli devait initialement se présenter à l’audience pour interrogatoire avant 15 heures le mardi 3 septembre.

Cette décision fait suite à une directive précédente demandant aux agents de sécurité de révéler l’endroit où se trouvaient Bob Micheni, Jamil Longton et Aslam Longton, qui n’a pas été respectée.

Relecture par Mercy Nyambura Guthua, journaliste et rédactrice en chef chez Togolais.info