‘Faarsee Bulaa’ – Blessing the Brutal: l’étrange rituel de survie de l’Éthiopie

Maria

Faarsee Bulaa Faarsee Bulaa

Par: Habte H.

Cette remarque jet du commentateur / activiste MOGES Teshome, chuchoté dans une interview avec Jawar Mohammed, a frappé à travers la statique du cycle d’actualités 24h / 24 de l’Éthiopie. La phrase « Faarsee Bulaa » (Logèdement, «Bénédiction pour la survie») a soudainement ressenti l’étiquette parfaite pour un rituel inquiétant qui est devenu trop commun: la glorification publique d’un leader craignait, largement ressentie et critiquée à l’échelle mondiale.

Qui sont les Bulaas fadesee?

Imaginez une gamme de flatterers professionnels – certains très payés, d’autres traînés par la peur, et quelques-uns peuvent peut-être chasser la pertinence – dont le seul travail est de faire la fidélité. Ils apparaissent dans les hôtel de ville, des rassemblements dirigés par le gouvernement ou des émissions de télévision contrôlées par l’État, se précipitant sur «Son Excellence» avec des voix tremblantes et des sourires forcés. Pendant qu’ils bénissent, le reste d’entre nous regarde avec malaise – défiler les clips, serrer les dents et demander silencieusement: Quand cette mascarade se termine-t-elle?

Je peux à peine m’asseoir à travers ces performances. Les apparences publiques chorégraphiées d’Abiy Ahmed se sentent comme des productions théâtrales où le scénario est fatigué, le public captif et l’acteur principal a surélevé. Un clip récent – mettant en vedette l’acteur Habtamu Bogale qui a fait des éloges exagérés au Premier ministre – m’a presque fait renverser mon café. La cadence maladroite, l’adoration creuse, la présence indubitable de cartes de repère invisibles… c’était trop familier.

L’Éthiopie mérite mieux que le culte des hommes dont les héritages sont entachés par des raids de minuit, des portes de prison claquées sur les journalistes et des dissidents politiques qui disparaissent sans trace.

Pourquoi les gens continuent-ils à le faire?

Un ami psychiatre a offert une vérité qui donne à réfléchir: Fawning Over Tyrants est un Symptôme mondial de la domination autoritairepas une bizarrerie éthiopienne. Voici l’anatomie de la maladie:

  1. Peur et survie: Dans les régimes où un sourcil levé peut vous décrocher dans une cellule de prison – ou pire – la louange devient une armure corporelle. Le silence n’est pas la neutralité; C’est un soupçon. Ainsi, les gens applaudissent, chantent et continuent de respirer.
  2. Fidélité mise en scène: Script des ministères «spontanée» gratitude. La fréquentation est obligatoire, applaudissements surveillés. Ces événements ne sont pas des célébrations – ce sont des audits de l’obéissance.
  3. Brûle lente de la propagande: La répétition fonctionne. Lorsque chaque panneau d’affichage, le jingle de la radio et le manuel d’école désifyent un seul homme, même les sceptiques commencent à douter de leurs propres doutes.
  4. Opportunisme: Les emplois, les contrats et les permis de construction traversent un porte-gardien. Dans cette économie, la flatterie est cours légal.
  5. L’impuissance apprise: Des années de manifestations écrasées enseignent aux citoyens que la résistance est futile. Finalement, la survie se transforme en rituel et rituel en habitude. Ce qui ressemble à la dévotion, c’est souvent la terreur portant un chapeau de fête. Les corps s’inclinent, les coeurs mutinent.

Le crépuscule des éloges fabriqués

Les performances autoritaires se sentent toujours sans fin – jusqu’à ce qu’elles ne le fassent pas. Le parti dirigeant de l’Éthiopie (PP) entre dans ce que de nombreux observateurs appellent son onzième heure. Lorsque les lumières apparaissent enfin, ceux qui ont passé des années à saupoudrer des bénédictions peuvent découvrir qu’ils sont sur une scène nue avec nulle part où se cacher. Les poètes de la Cour juge de l’histoire durement. De Bagdad à Bucarest, ceux qui ont épinglé des médailles sur des despotes ont souvent fini par réécrire leurs curriculum vitae en exil – ou s’expliquer devant le tribunal.

Une malédiction que nous devons combattre

Le réflexe pour glorifier le pouvoir n’est pas dans le sang de l’Éthiopie – c’est une tactique de survie apprise. Mais ce qui est appris peut être sans retenue. Et cette malédiction particulière n’est pas seulement un fardeau que nous portons – c’est une maladie à laquelle nous devons affronter. Lorsque la lumière du jour arrive, cela doit être parmi le premier les choses que nous avons rejetées.

Parce que Faarsee Bulaa est non seulement nocif, mais c’est aussi le rituel le plus humiliant et le plus dangereux dans la vie publique. Une performance née de peur, polie par la propagande, et tolérée trop longtemps. C’est un mensonge répété si souvent, certains ont oublié que c’est un mensonge du tout.

C’est le comportement que nous devons arrêter – pas plus tard, pas un jour, mais maintenant. C’est un malédiction nationale!!!. Une tache sur notre dignité. Un instinct profondément stupide qui nous dit de nous agenouer quand nous devons nous tenir debout, de louer quand nous devrions protester.

Le dernier mot

Les bénédictions sont sacrées. Lorsque nous les donnons à la brutalité, nous trahissons à la fois notre foi et notre avenir. Donc, la prochaine fois qu’une caméra se tourne vers le chemin, et quelqu’un s’attend à un cri de louange, une pause. Regardez autour de vous. Regardez à l’intérieur. Le soleil se lève. Le mensonge est en train de mourir. Et personne ne se met au paradis pour avoir béni un tyran.

Que nos paroles poussent des épines – et nos silences éclairent la voie à la vérité.

Note de l’éditeur: les vues dans l’article ne reflètent pas nécessairement les vues de Togolais.info

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