«Je sais que Gudu Kassa, j’ai grandi avec Gudu Kassa, vous n’êtes pas Gudu Kassa, M. Premier ministre»


Par Truneh Girma
La chambre du Parlement éthiopien résonnait avec les déclarations creuses du Premier ministre, une performance de l’optimisme fabriqué qui s’est affronté violemment avec la sombre réalité au-delà des murs du Parlement. Son adresse, une tapisserie tissée avec des mensonges pure et simple et des insinuations insidieuses, a peint un tableau de la prospérité économique et de la sécurité nationale qui n’existait que dans sa perception déformée. Le pays, cependant, était un contrepoint austère à son récit. Des troubles civils ont mijoté, éclatant dans le conflit civil sporadique dans de nombreuses régions, une conséquence directe de ses politiques de division et de sa gouvernance incompétente. La nation est confrontée à un conflit armé étendu et certaines zones sont sous le contrôle des entités étrangères. La situation à Tigray reste si volatile qu’une confrontation armée pourrait éclater à tout moment. Et pourtant, le Premier ministre, même au milieu des territoires perdus et des conflits internes généralisés, proclame audacieusement sa fierté d’éviter la guerre avec les pays voisins, une déclaration qui sonne creux face à la réalité austère. Son temps est dédié au nettoyage ethnique et au génocide, ne lui laissant aucune capacité à faire face à la souveraineté nationale. Ses guerres dans les régions d’Amhara et d’Oromia ont si complètement siphonné le trésor de la nation que toute autre orientation est rendue impossible.
Le combat du Fano, conduit à la simple survie du peuple Amhara, continue de dégénérer, même au milieu des frappes de drones et des attaques d’armes lourdes. Le génocide d’Amhara est un événement quotidien, délibérément orchestré par le gouvernement, en particulier dirigé par Abiy Ahmed.
Sa bravade vide sur l’accès à un «ወደብ» (port) dans la mer Rouge est plus qu’une simple fanfaron rhétorique; C’est une raillerie dangereuse visant directement l’Érythrée, attachant délibérément les tensions et risquant une conflagration plus large dans la corne déjà volatile de l’Afrique. En affirmant publiquement les allégations d’accès à la mer Rouge, le Premier ministre crée délibérément une crise. Rappelez-vous: ses flux d’actualités continues faisant la promotion d’une guerre pour un stand de port en contradiction frappante avec son discours, où il prétend qu’il n’ira pas en guerre avec l’Érythrée pour un port – un cas clair et dangereux de double discours, conçu pour semer la confusion et maintenir son emprise sur le pouvoir. Cela sert à distraire des problèmes internes et potentiellement rallier le sentiment nationaliste, même s’il risque la guerre régionale. Sentiment nationaliste, ce qu’il pense, mais la réalité n’est pas là.
Sa guerre contre son propre peuple a effectivement brisé tout semblant de sentiment national; Ses appels au patriotisme sonnent désormais creux, noyés par les cris de ceux qu’il a trahis. Pourtant, il a fixé des distractions triviales et brillantes, une tentative désespérée de détourner l’attention du déclin précipité de la nation.
À la suite de l’affichage falsifical du Premier ministre, le Dr Desalegn Chane a parlé en contraste frappant avec le faux récit précédent. Il a parlé avec le poids des faits vérifiables, mettant à nu le véritable état de la nation. Les statistiques étaient accablantes: 80 pour cent de la population languissaient dans la pauvreté, les services essentiels s’effondrent et le tissu même de la société se déchaînait. La conclusion de Desalegn était sans équivoque: la nation était un État raté, un acte d’accusation frappant de la direction du Premier ministre. C’était un puissant acte d’accusation de la direction du Premier ministre, même au milieu des murmures de l’objection de ses laquais. Ces murmures sont des appareils permanents, un chœur de défense inébranlable, déployés par réflexe chaque fois qu’ils perçoivent un défi à l’autorité du Premier ministre.
La réponse du Premier ministre ne faisait pas partie de la réfutation raisonnée, ni même un semblant de contrition. Au lieu de cela, c’était une descente dans la fureur désarticulée, un spectacle de rage incontrôlée. Il a abandonné toute prétention de décorum, recouvant des insultes personnelles et des attaques au vitriol contre Desalegn et les électeurs qu’il représentait. Son comportement rappelait un enfant saisi par une crise de colère, une démonstration d’immaturité émotionnelle totalement inconvenante d’un leader national. Il a montré sa nature primordiale, une démonstration brute de malédise et de préjugés haineux, particulièrement dirigés vers un groupe spécifique de personnes. Ce n’est pas seulement une animosité générale. C’est une haine ciblée ciblée, dirigée avec intensité vers un certain groupe de personnes.
Abiy Ahmed a utilisé la parabole: «Une hyène est allée dans un pays inconnu et a demandé une peau pour s’asseoir» (ጂብ በማይታወቅበት ሃገር ሄዶ ቆርበት አንጥፉልኝ አንጥፉልኝ አለ አለ አለ አለ አለ አለ አለ አለ አለ አለ አለ). Abiy n’a pas dit hyène mais mangeur de viande. Il était destiné à rabaisser et à rabaisser Desalegn; Il s’agit d’une parabole armée utilisée pour humilier publiquement Desalegn. C’est aussi un moment Gotcha, un moyen pour Abiy d’affirmer sa supériorité perçue et de mettre Desalegn à sa place. Seulement s’il se connaissait! La non-pertinence de la parabole envers le débat réel souligne l’accent mis par le Premier ministre sur les attaques personnelles plutôt que de résoudre des questions de fond. Il n’a pas été utilisé pour résoudre le problème en question, mais plutôt pour remettre en question la crédibilité de Dealegn et par extension, la crédibilité des personnes qu’il a représentées.
ጎጃሜ ቡዳ ነው ብለሽ ያወራሽ
ሰውን ሰው ሲበላው የት አባስ አየሽ።
አለች ይባላል፣ አስከትላም አንችን በልቶ ማን በቃር ይሞታል ያለችውም ያለችውም Le Vagabond Lowlife, ayant l’intention de rabaisser Desalegn, s’est finalement rabaissé. Sa tentative d’humiliation s’est retournée contre lui, révélant ses propres défauts de caractère et son manque de substance.
Cette explosion a cependant servi un objectif. Il a décollé le placage de la tromperie calculée, révélant la vraie nature du Premier ministre. Ses paroles étaient lacées, un dédain venimeux pour un groupe spécifique de personnes, leurs traditions et leur histoire. Le masque avait glissé, exposant une personne profondément préjudiciable et potentiellement instable. La façade soigneusement construite d’un leader bienveillant s’est effondrée, remplacée par la réalité effrayante d’une figure entraînée par la méchanceté et l’intolérance. Cette affichage a confirmé les craintes de beaucoup, que la personne même confiée au bien-être de la nation était, en fait, la plus grande menace pour sa stabilité et son unité. Le Parlement, et le monde dans son ensemble, n’ont pas été témoins d’un leader, mais d’une manifestation des forces mêmes déchirant la nation.
L’instabilité erratique du Premier ministre, alimentée par ses catalyseurs comme Birhanu Nega et Daniel Kibret (Aba Moesses) exige un soulèvement unifié et courageux des citoyens pour récupérer leur nation du précipice de la ruine. Surtout, l’instabilité du Premier ministre est activée par ceux qui l’entourent. Ses «transporteurs d’eau» – les politiciens, les bureaucrates et même les citoyens ordinaires qui perpétuent ses mensonges et excusent son comportement sont complices du déclin de la nation. Certains représentants applaudissaient lors de son explosion émotionnelle. Ces catalyseurs, motivés par l’intérêt personnel, la peur ou la loyauté aveugle, hiérarchisent leurs propres positions sur le bien-être du pays. Le large sourire de Birhanu juxtaposé à la crise de la crise de son payeur, a révélé une complicité effrayante, une illustration frappante du rôle du catalyseur dans la perpétuation de l’instabilité destructrice.
La situation exige une réponse collective. Les citoyens de tous les niveaux de la société doivent reconnaître le danger posé par ce leadership instable et ses catalyseurs. Il nécessite l’unité: transcendant les divisions ethniques, religieuses et politiques pour forger un front commun contre la tyrannie.
Nous appelons l’action: des manifestations pacifiques, une désobéissance civile et tout moyen nécessaire pour retirer le Premier ministre et restaurer la stabilité à la nation. Il est l’albatros autour du cou de notre nation / peuple, un rappel constant et lourde de notre leadership défaillant. Agir maintenant; Demain peut être trop tard.
Remarque: Je connais Gudu Kassa, j’ai grandi avec Gudu Kassa, vous n’êtes pas Gudu Kassa, M. Premier ministre.
Note de l’éditeur: les vues dans l’article ne reflètent pas nécessairement les vues de Togolais.info
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