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Les nuages orageux s’amoncellent enfin sur la plus grande réserve animale du Zimbabwe, mais il est arrivé trop tard pour plus de 110 éléphants morts dans une sécheresse prolongée et torride.
Simba Marozva et les autres gardes du parc national de Hwange ne peuvent pas faire grand-chose, à part couper les défenses des cadavres en décomposition avant que les braconniers ne les trouvent.
Avec les nuages noirs de ces derniers jours qui promettent des pluies salvatrices, les rangers risquent de ne pas retrouver toutes les victimes de la sécheresse lors de leurs chasses quotidiennes.
Le parc de 14 600 kilomètres carrés (5 600 milles carrés) – plus grand que de nombreux pays – abrite plus de 45 000 éléphants de savane, si nombreux qu’ils sont considérés comme une menace pour l’environnement. La scène est toujours déchirante.
Des cadavres noircis marquent un paysage où les pluies ont été en retard de plus de six semaines et où les températures torrides ont régulièrement atteint 40 degrés Celsius (104 degrés Fahrenheit).
Tinashe Farawo, porte-parole de l’Autorité des parcs et de la faune sauvage du Zimbabwe (ZimParks), a déclaré que « les personnes âgées, les jeunes et les malades » ont été les plus touchés.
Certains sont tombés dans des points d’eau asséchés, d’autres ont passé leurs dernières heures à l’ombre d’un arbre.
Beaucoup sont des bébés éléphants, mais il ne reste que la peau ratatinée sur la carcasse en décomposition.
La défense intacte est le signe d’une mort naturelle. Mais il règne une forte puanteur autour des éléphants, qui a attiré une attention croissante ces dernières années.
Cette vue aérienne montre le garde-chasse Simba Marozva inspectant la carcasse d’un éléphant mort à cause de la sécheresse dans le parc national de Hwange, au nord du Zimbabwe. (Tante de Zinyange/AFP)

Une vue générale d’un éléphant décomposé mort de sécheresse dans le parc national de Hwange, au nord du Zimbabwe, le 16 décembre 2023. (Zinyange Auntony/AFP)

Les éléphants se nourrissent alors qu’il commence à pleuvoir dans le parc national de Hwange, au nord du Zimbabwe. (Tante de Zinyange/AFP)

Le garde-chasse Simba Marozva examine la carcasse d’un bébé éléphant mort à cause de la sécheresse dans le parc national de Hwange, à Hwange, dans le nord du Zimbabwe, le 16 décembre 2023. (Zinyange Auntony/AFP)

Le garde-chasse Simba Marozva retire une défense d’un éléphant décomposé mort de sécheresse dans le parc national de Hwange, au nord du Zimbabwe. (Tante de Zinyange/AFP)

Le garde-chasse Simba Marozva nettoie une défense retirée d’un éléphant décomposé mort de sécheresse dans le parc national de Hwange, au nord du Zimbabwe. (Tante de Zinyange/AFP)

Un éléphant se nourrit alors qu’il commence à pleuvoir dans le parc national de Hwange, au nord du Zimbabwe. (Tante de Zinyange/AFP)

Des carcasses d’éléphants morts à cause de la sécheresse sont visibles autour d’un point d’eau dans le parc national de Hwange, dans le nord du Zimbabwe. (Tante de Zinyange/AFP)

Le garde-chasse Simba Marozva tient une défense retirée d’un éléphant décomposé mort de sécheresse dans le parc national de Hwange, au nord du Zimbabwe. (Tante de Zinyange/AFP)

Un éléphant boit de l’eau d’une piscine dans un camp de tentes situé aux limites du parc national de Hwange, à Hwange. (Tante de Zinyange/AFP)

Averses de pluie dans un point d’eau du parc national de Hwange, à Hwange, dans le nord du Zimbabwe, le 16 décembre 2023. (Zinyange Auntony/AFP)

Un éléphant décomposé mort de sécheresse gisait à côté d’arbres dans le parc national de Hwange, à Hwange, dans le nord du Zimbabwe, le 16 décembre 2023. (Zinyange Auntony/AFP)