EMMPA demande la fin de la détention illégale de Tesfalem Waldyes

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Tesfalem Woldeyes (Wazema)

Par: getahun tsegaye
Journaliste

Addis-Abeba, Éthiopie – L’Ethiopian Mass Media Professionals Association (EMMPA) appelle à la sortie immédiate et inconditionnelle du journaliste Tesfalem Waldyes, rédacteur en chef de INSIDER ETHIOPIEcitant de sérieuses inquiétudes concernant sa détention continue malgré de multiples ordonnances judiciaires lui accordant une caution.

Tesfalem Waldyes a été arrêté sans mandat judiciaire le 8 juin 2025. Il a comparu devant la division Kirkos de la première instance de la ville d’Addis-Abeba le 10 juin 2025, qui a fixé la caution à 15 000 Birr éthiopiens. Cependant, selon l’EMMPA, «la police a refusé à plusieurs reprises d’honorer la décision du tribunal, le gardant en détention.»

La police a par la suite fait appel de la décision de mise en liberté sous caution, mais le 11 juin 2025, la cour d’appel de la ville d’Addis-Abeba a rejeté l’appel, confirmant la décision de caution initiale. Malgré cela, le service de police de Kirkos Sous-City n’aurait toujours pas libéré Tesfalem.

« La surveillance de l’EMMPA révèle que le service de police a encore violé le droit de Tesfalem à la caution en refusant d’accepter la lettre officielle ordonnant sa libération », a déclaré l’association. Tout en reconnaissant le droit de la police de faire appel, l’EMMPA a souligné que «cela ne devrait pas se faire au détriment de la restriction indûment du droit constitutionnel d’un journaliste à la caution».

L’association considère le «refus répété et injustifié de la police de la caution ordonnée par le tribunal comme un acte délibéré pour exercer une pression sur la profession de journalisme». L’EMMPA a appris que l’accusation contre Tesfalem est «la diffusion de fausses informations».

L’EMMPA a souligné que «selon la proclamation des médias, même si un journaliste est accusé d’un acte répréhensible professionnel, il ne devrait pas être détenu pour une enquête plus approfondie mais devrait être en mesure de suivre leur cas en détention.» Il soutient que les actions de la police «violent cette proclamation et lui refusent la protection juridique contre la détention et le droit à la caution qui lui est accordé par la loi», ce qui la juge «une forme dangereuse de suppression visant toute la profession de journalisme».

En conséquence, l’EMMPA exige que la «libération immédiate et inconditionnelle de Tesfalem… avec son droit de renvoyer entièrement respecté». Il a également exhorté «toutes les parties prenantes pertinentes, y compris la Ethiopian Media Authority, à faire pression sur la police à se conformer à la loi». En outre, l’EMMPA a appelé le gouvernement «à aborder l’espace rétrécissant pour la liberté des médias et à prendre des mesures correctives contre ceux qui exercent une pression excessive et illégale, améliorant ainsi le paysage médiatique en Éthiopie».

Par ailleurs, le 10 juin, le comité pour protéger les journalistes (CPJ) a également appelé les autorités éthiopiennes à libérer immédiatement Tesfalem Waldyes. Muthoki Mumo, coordinatrice du programme CPJ Africa, a déclaré: «La détention de Tesfalem Waldyes, même après qu’un tribunal a ordonné sa libération, souligne le mépris du gouvernement éthiopien pour les processus judiciaires et la liberté de presse. Les autorités doivent immédiatement libérer Tesfalem inconditionnellement.»

L’avocat de Tesfalem, Bemariam Alemayehu, a confirmé au CPJ que, bien que la police indique des plans pour faire appel, aucun appel officiel n’avait été soumis mardi soir et Tesfalem est resté en détention.

Ce n’est pas la première rencontre de Tesfalem avec la pression de l’État; Il a déjà été arrêté pendant plus d’un an en 2014 pour inciter à inciter la violence et le terrorisme. En juillet 2023, CPJ a également exhorté une enquête sur une effraction Insider en Éthiopie bureau.

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