Discussions juridiques avec Vengai Madzima : Investissement de la diaspora dans le développement et la production d’énergie au Zimbabwe

Maria

Legal Discussions with Vengai Madzima: Diaspora Investment in Energy Development and Generation in Zimbabwe

NewZimbabwe.com a invité M. Vengai Madzima, associé principal du cabinet Madzima Chidyausiku Museta Legal Practitioners (MCM Legal), à discuter des questions juridiques touchant les Zimbabwéens vivant dans la diaspora. Les discussions sont générales et ceux qui recherchent des conseils juridiques spécifiques doivent contacter leur avocat.

Journaliste : Bienvenue à M. Madzima, cette semaine nous voulons discuter du potentiel d’investissement dans le etSecteur de l’énergie au Zimbabwe. Y a-t-il des possibilités d’investissement dans ce secteur pour le marché de la diaspora ?

Machine virtuelle : Le secteur du développement énergétique et de la production d’électricité au Zimbabwe est un rêve pour les investisseurs, avec un fort potentiel de rendement à court et à long terme. Pour mettre cela en contexte, la demande locale en énergie dépasse l’offre de plus de 100 %. L’approvisionnement énergétique annuel national combiné actuel est en moyenne d’environ 1 500 MW avec une capacité installée d’environ 2 000 MW, contre une demande nationale d’environ 4 000 MW.

À mesure que l’économie croît, les besoins en énergie augmentent également.

À titre d’exemple, le secteur minier devrait nécessiter à lui seul plus de 2 000 MW par an d’ici 2025. C’est déjà plus que la moyenne nationale combinée et presque l’équivalent de la capacité installée actuelle. Si l’on considère ensuite les autres investissements dont nous avons parlé ces dernières semaines, comme l’agriculture, le développement immobilier et l’industrie manufacturière, la croissance de ces secteurs dépend d’un approvisionnement énergétique stable et fiable.

L’urbanisation, l’électrification rurale et l’agriculture mécanisée ont augmenté la demande d’électricité sur le réseau national, créant ainsi d’énormes opportunités d’investissements du secteur privé.

Journaliste: Quelles sont les opportunités disponibles au Zimbabwe pour permettre la production d’énergie ?

Machine virtuelle : Il existe plusieurs ressources énergétiques sous-exploitées. Si l’on commence par les combustibles fossiles, le pays dispose de ressources prouvées en charbon de plus de 12 milliards de tonnes de charbon de bonne qualité avec des valeurs calorifiques allant de 20 à 32 mégajoules par kilogramme. Il existe également une importante ressource inexploitée en méthane de houille, le 11ème la plus grande du monde, je pourrais ajouter, une source potentielle d’énergie propre.

Si l’on considère ensuite les ressources énergétiques renouvelables, qui sont plus permissives en termes de seuils d’investissement, nous avons le meilleur climat pour la croissance ou la production d’énergie renouvelable. Si nous prenons l’énergie solaire par exemple, nous bénéficions d’un ensoleillement élevé avec plus de 3000 heures d’ensoleillement par an, ce qui crée des opportunités d’investissement dans la technologie solaire photovoltaïque pour les centrales solaires à haute tension ou même des centrales plus petites à usage industriel ou domestique.

La disponibilité de plusieurs rivières pérennes offre des opportunités pour des projets hydroélectriques de petite et de grande envergure.

Il existe également des opportunités de production d’énergie dans la biomasse et les déchets largement inexploités provenant de l’agriculture et des zones municipales, tous les domaines d’investissement potentiels proposés ayant des possibilités de comptage net dans le réseau national grâce à un partenariat public-privé.

D’autres sources d’énergie peuvent également être envisagées, par exemple l’investissement dans des parcelles boisées pour répondre aux besoins croissants en bois nécessaires au séchage du tabac par le secteur de la culture du tabac. On recense actuellement plus de 100 000 producteurs de tabac ayant des besoins énergétiques pour leurs cultures et la majorité d’entre eux utilisent encore le bois comme principale source d’énergie pour le séchage.

Journaliste : Quelles licences et/ou permis sont nécessaires pour les projets énergétiques ?

Machine virtuelle : Cela dépendra de la taille des projets énergétiques, les exigences des projets de plus petite taille pouvant nécessiter des procédures et des frais réduits. Cependant, tous doivent se conformer au cadre réglementaire prescrit par la loi. Les licences et permis peuvent inclure des licences de production, des licences de transport, des certificats d’évaluation de l’impact environnemental pour les projets, des licences de distribution, des licences de vente au détail et des permis de construire.

Journaliste : Quelles étapes communes peuvent être nécessaires pour obtenir les licences pour la diaspora et les investisseurs étrangers ?

Machine virtuelle : Pour construire une centrale de production d’énergie, il faudra soumettre une proposition de projet détaillée qui aborde les aspects techniques du projet, ses structures de financement, y compris l’impact potentiel sur l’environnement et les mesures d’atténuation. Le projet devra naturellement être conforme aux lois du pays, notamment aux normes de sécurité et techniques prescrites par la ZERA. Un investisseur étranger aura l’obligation supplémentaire d’obtenir au préalable une licence d’investissement.

Journaliste : Dans quelle mesure la politique actuelle du Zimbabwe est-elle favorable à l’investissement du secteur privé dans la production d’énergie ?

Machine virtuelle : Le cadre actuel de la politique énergétique soutient l’investissement du secteur privé en permettant aux entreprises privées de produire et de vendre de l’électricité au réseau national. Cela peut se faire par le biais de contrats de construction, d’exploitation et de transfert de production ou de partenariats public-privé. Le secteur bénéficie de divers avantages fiscaux et incitations, notamment des exonérations fiscales, des exonérations de droits sur certains équipements énergétiques et le statut potentiel de zone économique spéciale.

Journaliste:Merci, Monsieur Madzima, nous n’avons plus de temps. Nous attendons avec impatience la discussion de la semaine prochaine.

Machine virtuelle : Merci.

EN RAPPORT:

Vengai Madzima est associé principal chez Madzima Chidyausiku Museta Praticiens du droit ((MCM Juridique) au Zimbabwe et peut être contacté à vengai@mcmlegal.co.zw

NewZimbabwe.com nous aurons une autre discussion sur les questions juridiques affectant nos lecteurs de la diaspora la semaine prochaine, partagez vos commentaires et expériences avec nous.