Discussions juridiques avec Vengai Madzima : Acquisition de droits miniers au Zimbabwe par la diaspora et les investisseurs étrangers

Maria

Legal Discussions with Vengai Madzima: Acquisition of Mining Rights in Zimbabwe by Diaspora and Foreign Investors

Vengai Madzima (VM) est associé principal chez Madzima Chidyausiku Museta Legal Practitioners (MCM Legal) et a des discussions hebdomadaires avec NewZimbabwe.com sur questions juridiques qui affectent les Zimbabwéens vivant dans la diaspora. Ces discussions sont de nature générale et ceux qui recherchent des conseils juridiques spécifiques doivent contacter leur avocat.

Journaliste : Bon retour M. Madzima, cette semaine nous voulons discuter de l’acquisition de droits miniers par des investisseurs étrangers. Est-il sécuritaire de le faire ?

Machine virtuelle : C’est la question à un million de dollars qui préoccupera les investisseurs.

Nos lois actuelles sur les investissements ont été spécialement conçues pour répondre à cette question en mettant en place des garanties qui sécurisent ou garantissent la sécurité des investissements étrangers au Zimbabwe. Un investisseur étranger doit obtenir une licence d’investissement pour protéger ses investissements contre l’expropriation ou la nationalisation. L’investisseur étranger, lors de l’acquisition d’une telle licence, bénéficiera des mêmes avantages et protections dont bénéficie un investisseur local au Zimbabwe. Ces protections s’ajoutent aux recours juridiques normaux dont bénéficie l’investisseur grâce à l’accès à nos institutions juridiques.

Cela dit, l’investisseur bénéficiera également, sur ses investissements enregistrés, de la possibilité de rapatrier la totalité des bénéfices, des dividendes et du capital vers son pays d’origine.

Journaliste : Quelle est la position du gouvernement concernant l’indigénéisation des droits miniers ?

Machine virtuelle : Tous les minéraux sont ouverts à 100 % à la propriété étrangère ou locale.

Nos lois ont évolué depuis la position précédente où un investisseur étranger ne pouvait détenir que 49 % des actions dans les titres miniers jusqu’à la position actuelle où le ministre des Mines, en consultation avec le ministre des Finances, est habilité à désigner quels minéraux peuvent être soumis à l’indigénéisation. À l’heure actuelle, aucun minerai n’a été désigné pour l’indigénéisation.

La seule limitation potentielle concerne peut-être les minéraux stratégiques. L’orientation actuelle du gouvernement est vers la valorisation des minéraux plutôt que vers l’indigénisation au sens le plus strict du terme. La politique récente vise à inciter les sociétés minières à améliorer et à développer les minéraux au Zimbabwe plutôt que d’exporter du minerai brut.

Journaliste : Quels titres miniers sont disponibles pour investir ?

Machine virtuelle : Il existe une variété de titres et d’étapes dans lesquels un investisseur peut choisir d’investir. De manière générale, il existe des permis de prospection, des claims enregistrés détenus sous forme de claims uniques ou de blocs contigus, des subventions spéciales, des baux miniers et des baux miniers spéciaux. Chacun nécessitera son propre type de diligence raisonnable et des considérations différentes avant l’investissement.

Journaliste : Lorsqu’on effectue un exercice de due diligence avant d’investir dans un titre minier, quelles sont les considérations générales ?

VM : Les enjeux à considérer lors de la conduite de due diligence sur un titre minier varient selon qu’il s’agit d’une friche industrielle ou d’une greenfield. Généralement, l’acheteur ou l’investisseur potentiel doit vérifier la propriété du titre et si le vendeur peut ou non disposer de la totalité ou d’une partie du titre sans nécessiter d’approbation.

Comme un claims miniers porte principalement sur les minéraux qu’il contient plutôt que sur la taille du terrain en surface, un rapport géologique confirmant que le minéral ciblé est disponible à l’endroit spécifique est nécessaire. Il est donc préférable que le rapport géologique soit conclu sur instruction de l’investisseur et non le rapport du vendeur, s’il en existe un, car celui-ci ne doit être utilisé qu’à titre indicatif.

Il est nécessaire d’examiner la documentation relative au site minier, cela peut inclure les accords antérieurs conclus par le titulaire actuel qui concernent le site minier, les rapports d’évaluation de l’impact environnemental affectant le site minier, les jugements ou décisions des bureaux provisoires, des tribunaux. sur des questions liées à l’emplacement de l’exploitation minière, par exemple des conflits de limites, etc.

Une diligence raisonnable en matière de production minière est nécessaire sur les friches industrielles pour mesurer la production projetée par rapport à la production réelle et déterminer les raisons de l’écart, le cas échéant. Cela devrait être accompagné d’une due diligence financière.

Journaliste : Existe-t-il des incitations pour les investisseurs étrangers dans l’industrie minière ?

Machine virtuelle : Il existe toute une gamme d’incitations offertes aux investisseurs étrangers dans l’industrie minière. Cela comprend diverses incitations fiscales allant de la réduction des taxes à l’exonération de certains droits d’importation pour les équipements miniers. Nous avons déjà discuté de la renonciation actuelle à l’application des lois d’indigénisation dans ce secteur, qui constitue en soi une incitation et des protections découlant de la détention de licences d’investissement.

Sur les projets miniers à forte intensité de capital, l’investisseur et le gouvernement peuvent négocier des incitations spécifiques liées ou uniques à cet investissement particulier.

Journaliste: Merci, M. Madzima, nous devons nous arrêter ici à cause de notre temps.

Machine virtuelle : Merci.

EN RAPPORT:

Vengai Madzima peut être atteint à vengai@mcmlegal.co.zw ou www.mcmlegal.co.zw.