L’incident, qui s’est répandu comme une traînée de poudre sur les réseaux sociaux, montre des membres de l’unité de protection présidentielle de la police agressant trois civils sur la N1 près de Fourways à Johannesburg.
Capture d’écran d’une vidéo montrant des membres de l’unité de protection présidentielle de la police agressant trois civils sur la N1 près de Fourways à Johannesburg.
JOHANNESBURG – Une pression soutenue continue de monter sur la Direction indépendante des enquêtes de la police (Ipid) concernant l’incident d’agression N1.
Les organisations de défense des droits civiques et politiques demandent une enquête rapide, ouverte et juste sur l’incident survenu sur la N1 près de Fourways à Johannesburg.
L’incident, qui s’est répandu comme une traînée de poudre sur les réseaux sociaux, montre des membres de l’unité de protection présidentielle de la police agressant trois civils.
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Les membres de la vidéo sont attachés à l’unité VIP de la police, qui assure la sécurité du vice-président Paul Mashatile.
Ipid a confirmé que les trois victimes étaient toutes des stagiaires militaires basés dans la ville de Tshwane.
Président du comité de portefeuille de Gauteng sur la sécurité communautaire, le Dr Bandile Masuku : « Le comité continuera de surveiller cet incident et veillera de près à ce que les mesures appropriées soient prises lorsque des membres du SAPS se trouvent être du mauvais côté de la loi. »
Jacques Broodryk d’AfriForum : « Personne n’est au-dessus de la loi et la police doit agir rapidement pour s’assurer que ces intimidateurs en sont conscients. »
L’organisateur en chef de Rise Mzansi, Makashule Gana, a félicité la personne qui a filmé l’incident.
« S’il n’y avait pas eu un brave navetteur avec un téléphone portable à la main pour enregistrer la violence infligée aux membres du public, cela aurait été un autre incident d’anarchie par des officiers SAPS VIP qui n’aurait pas été contrôlé. »
Ipid a déclaré qu’il poursuivrait son enquête sur la question.
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