JOHANNESBOURG – L’Afrique du Sud a déposé une proposition visant à créer une commission sur le coût du capital au cours de sa présidence du G20 afin de remédier au lourd fardeau de la dette de l’Afrique.

Lundi, le pays a accueilli la première réunion du G20 à Sandton, et les pourparlers entre diplomates des États membres devraient entrer dans la deuxième journée mardi.

L’Afrique du Sud affirme qu’elle placera parmi ses priorités les défis auxquels l’Afrique est confrontée, notamment le coût élevé du service de la dette.

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Plus de 20 pays africains à faible revenu sont déjà en situation de surendettement ou courent un risque élevé de surendettement.

La dette extérieure a grimpé à plus de 650 milliards de dollars, et les coûts du service de la dette ont atteint près de 90 milliards de dollars en 2024.

Selon un rapport des Nations Unies, au moins 40 % des pays africains dépensent plus pour rembourser leurs dettes que pour financer leurs soins de santé.

Cela signifie qu’un nombre considérable de pays du continent n’atteignent pas leurs objectifs nationaux de développement.

Le ministre des Relations internationales et de la Coopération, Ronald Lamola, a déclaré que la Commission sur le coût du capital devrait uniformiser les règles du jeu.

« Cette commission nous aidera donc à déterminer le coût du capital pour le reste du monde et à défendre le fait que l’Afrique ne peut pas payer autant pour le même montant que les autres pays en développement qui sont aidés par le institutions multilatérales. Ce sera révolutionnaire.

Lamola a déclaré que la commission répondrait aux appels des Nations Unies concernant le besoin urgent de réformer les structures de la dette de l’Afrique, de récupérer l’espace budgétaire et de recentrer les ressources sur un programme de développement durable.