Dans un développement choquant, la candidate ghanéenne à la présidentielle, le Dr Agnes Ayisha, a annoncé sa décision de contester sa disqualification des élections générales de 2024 devant les tribunaux. Cette tournure inattendue
Ces événements ont ajouté une nouvelle couche de complexité au paysage politique déjà intense alors que le pays se prépare pour les élections très attendues.
Le Dr Ayisha, fondatrice et porte-drapeau du parti Jeunesse de libération nationale pour le changement (LNYC), a exprimé son indignation face à la décision de la Commission électorale (CE) de l’exclure de la course, décision qui, selon elle, a été prise sans aucune communication officielle à son bureau.
« Je n’ai reçu aucune communication officielle de la Commission électorale concernant ma disqualification, malgré mes efforts frénétiques pour contacter les dirigeants de la CE », a-t-elle déclaré, ajoutant qu’elle n’avait appris la décision que par le biais du communiqué de presse de la CE.
L’annonce par la CE des 13 candidats qualifiés pour les élections présidentielles de 2024 a déclenché une tempête de controverses, le Dr Ayisha s’engageant à combattre cette décision « jusqu’au bout ». Le leader du LNYC
a affirmé que les actions de la CE étaient « contraires à une procédure régulière » et constituaient une violation de ses « droits humains fondamentaux tels que stipulés par la Constitution de 1992 et le Règlement sur les élections publiques, 2020 (CI 127) ».
Les prochaines élections générales de 2024 s’annoncent déjà comme une affaire très contestée, avec plusieurs personnalités en lice pour la présidence. La course comprend Mahamudu Bawumia, du Nouveau Parti patriotique (NPP) au pouvoir, John Dramani Mahama, du Congrès national démocratique (NDC), et d’autres candidats notables tels qu’Alan John Kojo Kyerematen (Mouvement pour le changement) et Nana Kwame Bediako (Mouvement New Force).
Le NDC a déjà porté des accusations de partialité contre la CE, alléguant une collusion avec le NPP au pouvoir pour truquer les élections. La contestation judiciaire du Dr Ayisha ajoute encore un autre niveau de complexité, alors que l’intégrité et l’impartialité du processus électoral sont soumises à un examen minutieux.
Alors que le Ghana se prépare pour les élections à enjeux élevés de 2024, la nation retient son souffle, en attendant l’issue de la contestation judiciaire du Dr Ayisha. Cette évolution modifiera-t-elle fondamentalement le paysage politique ou constituera-t-elle un obstacle mineur à la marche vers les élections ? La réponse à cette question aura des implications considérables pour l’avenir démocratique du pays.
Par Kingsley Asiedu
Veuillez trouver ci-joint une copie du communiqué officiel ;