Collins Jumaisi : les Kenyans en colère après l’évasion d’un suspect des meurtres de Mukuru

Maria

Collins Jumaisi : les Kenyans en colère après l'évasion d'un suspect des meurtres de Mukuru

Les Kenyans se sont tournés vers les réseaux sociaux pour partager leurs réflexions sur l’évasion de Collins Jumaisi du poste de police de Gigiri.

Comment Jumaisi s’est-il échappé ?

Jumaisi s’est échappé avec 12 suspects érythréens, mardi 20 août, du poste de police de Gigiri, où ils étaient détenus.

Le principal suspect dans les meurtres de Mukuru et ses complices auraient coupé un grillage faisant partie de la sécurité de la cellule et escaladé un mur d’enceinte pour s’échapper.

Selon certaines informations, le gendarme Gerald Mutuku effectuait des visites de routine dans les cellules avec le directeur de la cantine pour servir le petit-déjeuner lorsqu’ils ont découvert que 13 suspects s’étaient échappés en coupant le grillage de la baie de repos.

Comment les Kenyans ont-ils réagi ?

Après l’annonce de l’évasion de Jumaisi, les Kenyans se sont rendus sur les réseaux sociaux pour exprimer leur frustration à l’égard du gouvernement et spéculer sur son sort.

Sydney:

« Nous n’avons pas de pays ici. »

Mwangi Ndaiga :

« Le genre de blagues qu’on entend dans cette ville. Était-il même suspect au départ ? »

PKNdegwa:

« Mais qu’est-ce que c’est que ça ? Ça a l’air louche. »

Jeff :

« Comment ? Des blagues. »

Morio était Anzenza :

« Il va être… et l’affaire va être classée. »

Grand Joe :

« C’était prévisible. Attendez qu’il apparaisse dans un fossé quelque part. »

Vic_Gitau:

« Un suspect de meurtre qui s’enfuit de sa garde à vue alors que l’inspecteur général de la police est en train d’être contrôlé, c’est poétique. »

Le DCI détient Jumaisi pendant 30 jours

Auparavant, le tribunal avait autorisé la Direction des enquêtes criminelles (DCI) à détenir Jumaisi pendant 30 jours supplémentaires.

Le DCI avait initialement fait valoir que le temps supplémentaire leur permettrait de localiser les témoins et les familles des victimes.

Le DCI a également déclaré que, dans la mesure où les familles étaient dispersées à travers le pays, elles auraient également besoin de temps pour procéder à un échantillonnage d’ADN et à une parade d’identification.

Relecture par Mercy Nyambura Guthua, journaliste et rédactrice en chef chez Togolais.info