Le Conseil local des oulémas de la préfecture de Skhirat-Témara a dénoncé les propos d’un individu décrivant l’incendie du Saint Coran comme un « acte qui ne doit pas susciter l’indignation ».
Le Conseil local des oulémas de la préfecture de Skhirat-Témara a dénoncé ce lundi 3 juillet « la publication par un individu du Maroc (faisant référence à l’historienne Maati Monjib) de propos affirmant que l’incinération du Saint Coran, qui avait eu lieu dans un pays étranger , est un acte qui ne doit pas susciter l’indignation et ne constitue un crime que s’il s’accompagne d’un meurtre. »
Ces propos, précise le communiqué, vont aussi « à l’encontre du consensus international selon lequel le chemin de la paix passe nécessairement par le respect des valeurs sacrées des religions », ainsi qu’à la raison, « car aucun esprit doué de bon sens ne voit point à offenser un seul individu, surtout quand il s’agit de nuire à des millions de personnes ».
C’est une « manifestation d’inimitié envers la Nation marocaine qui porte le Saint Coran dans le cœur », souligne le Conseil, affirmant qu' »un tel discours, absurde et irresponsable, attise la haine et incite à la violence et au terrorisme ».
« Ce que cette personne a fait trahit une quête désespérée et intempestive de gloire », indique le communiqué, affirmant que « quiconque a entendu de telles calomnies devrait lire les paroles du Très-Haut : ‘Qu’ils sombrent donc (dans leur incrédulité) et se divertir jusqu’à ce qu’ils rencontrent le jour dont ils ont été menacés ». Vraie est la parole de Dieu.