Nous avons récemment célébré la Journée internationale de l’homme, encourageant les hommes à être proactifs sur les questions liées à leur santé. Il est incontestable qu’il ne peut y avoir de santé sans santé mentale. C’est dans cet esprit que nous explorons les forces et les défis potentiels liés aux problèmes de santé mentale chez les hommes.
Les femmes sont plus sujettes à la dépression que les hommes. Cependant, les hommes sont moins susceptibles de rechercher un traitement ou de l’aide pour leurs problèmes. C’est un énorme défi car ils ont tendance à résoudre leurs problèmes de manière violente en raison de leur nature physique. Les signes de dépression chez les hommes comprennent la violence et la violence sexiste. La plupart des maris qui affichent des tendances violentes souffrent de dépression.
Il est nécessaire que les hommes utilisent le soutien social et les conversations pour faire face à leur dépression. Même s’il peut être difficile de parler de dépression dans les cercles familiaux, les hommes peuvent utiliser leurs amitiés pour parler des problèmes qui les dérangent. Il est nécessaire de renforcer le dialogue dans les espaces sociaux et les groupes de soutien pour hommes.
Un problème majeur est la stigmatisation liée à la santé mentale des hommes en raison des stéréotypes liés au genre. La société attend des hommes qu’ils soient forts et résilients et qu’ils affrontent les défis de front. Cela crée un obstacle qui empêche les hommes de tendre la main lorsqu’ils sont confrontés à des problèmes de santé mentale. Des efforts plus intentionnels sont nécessaires pour lutter contre la stigmatisation liée à la santé mentale. Grâce à des programmes de sensibilisation, de psychoéducation et peut-être des témoignages d’hommes ayant bénéficié de services de santé mentale.
Un grand nombre d’hommes ont des problèmes de communication, surtout lorsqu’il s’agit de sujets émotionnels. C’est un défi même lorsqu’ils décident de demander de l’aide. Les hommes ne sont généralement pas sûrs de ce qu’ils ressentent, ce qui est le signe d’une faible conscience émotionnelle. La recherche montre que dans l’enfance, les niveaux de fluidité émotionnelle sont les mêmes pour les filles et les garçons. À mesure que les garçons grandissent, leur fluidité émotionnelle diminue en raison des aspects de socialisation et du découragement de la société.
Il est nécessaire de valider les émotions de l’enfance. Par exemple, lorsqu’un garçon tombe et pleure, on lui dit : «umfanun kakhali uzaba yisithutha/ un homme ne pleure pas c’est un signe de faiblesse/mukomana haachemi anokura akapusa». Les stratégies qui peuvent aider à améliorer cela incluent des conversations intentionnelles sur les émotions, la façon dont on peut être conscient de ses émotions et la manière d’augmenter l’expression émotionnelle et la régulation émotionnelle. Il est nécessaire d’organiser une formation pour doter les hommes de ressources pouvant les aider à développer leur endurance émotionnelle.
Des recherches ont montré que les femmes sont plus susceptibles de tenter de se suicider que les hommes, la différence étant que les hommes utilisent des méthodes mortelles. Par exemple, les femmes peuvent utiliser des pesticides, mais les hommes utiliseront des cordes et des fusils. En conséquence, leurs tentatives réussissent mieux que celles des femmes. Que peut-on faire pour réduire ces cas ? La plupart des gens tendent la main avant de tenter de se suicider, nous devons être plus attentifs et plus affirmés. Faites attention aux symptômes de dépression et aux tendances suicidaires et proposez de l’aide.
Certaines stratégies clés pour une santé mentale positive comprennent des interactions et des relations sociales positives, de l’exercice et une bonne alimentation, ainsi que des examens réguliers avec le médecin. En fin de compte, normalisons la recherche d’aide en santé mentale auprès de professionnels. Nous pouvons changer le discours sur la santé mentale des hommes. Ensemble, nous pouvons bâtir une génération d’hommes en bonne santé. Les hommes comptent.
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Nqoba Sibenke est une psychologue-conseil stagiaire enregistrée et peut être contactée au nqoba.sibenke@icloud.com / +263715330911